La pauvreté touchait 13,2% des Français en 2006
Nicolas Maury
Ce chiffre de l'Insee concerne la métropole, où 7,9 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2006, avec un niveau de vie "inférieur à 880 euros par mois"
Au total, la France comptait 7,9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en 2006.
Environ 30% des familles monoparentales, essentiellement constituées d'une mère et de ses enfants, vivent dans la pauvreté. C'est dans les villes de plus de 20.000 habitants, hors agglomération parisienne, que le taux de pauvreté est le plus fort.
L’importance des transferts sociaux
En 2006, le revenu disponible des 10% les plus pauvres de la population française métropolitaine était constitué "à 42% de transferts sociaux", principalement les allocations familiales et de logement, ajoute l’étude. Le niveau de vie médian était toutefois en hausse de 1,7% en 2006 par rapport à 2005, précise l’étude. Le niveau de vie moyen atteignait pour sa part 20.600 euros par habitant par an.
Les 10% les plus aisés bénéficiaient quant à eux d’au moins 33.190 euros par an (2.765 euros par mois), poursuit l’Institut national de la statistique. Pour cette catégorie, les impôts représentent 18,8% du revenu disponible, contre 20,3 % en 2005, cette baisse résultant pour l’essentiel de celle de l’impôt sur le revenu en 2006.
Les ménages les moins touchés par la pauvreté sont les couples sans enfant, dont seuls 6,4% sont pauvres.
En termes d’âge, les jeunes de moins de 25 ans ont un niveau de vie plus faible que le reste de la population : 18.270 euros contre 21.620 euros. S’ils vivent seuls, ces jeunes forment des ménages à faibles revenus en raison de difficultés d’insertion sur le marché du travail ou de salaires moins élevés en début de carrière.
Le niveau de vie moyen des retraités était en 2006 de 21.540 euros par an, proche de celui des actifs, les retraites, inférieures aux salaires, étant compensées par les revenus du patrimoine.
Le niveau de vie mesure le revenu en tenant compte des économies d’échelles au sein d’un ménage et du confort de vie supérieur pour les couples par rapport aux célibataires, à revenu égal.
En 2006, le revenu disponible des 10% les plus pauvres de la population française métropolitaine était constitué "à 42% de transferts sociaux", principalement les allocations familiales et de logement, ajoute l’étude. Le niveau de vie médian était toutefois en hausse de 1,7% en 2006 par rapport à 2005, précise l’étude. Le niveau de vie moyen atteignait pour sa part 20.600 euros par habitant par an.
Les 10% les plus aisés bénéficiaient quant à eux d’au moins 33.190 euros par an (2.765 euros par mois), poursuit l’Institut national de la statistique. Pour cette catégorie, les impôts représentent 18,8% du revenu disponible, contre 20,3 % en 2005, cette baisse résultant pour l’essentiel de celle de l’impôt sur le revenu en 2006.
Les ménages les moins touchés par la pauvreté sont les couples sans enfant, dont seuls 6,4% sont pauvres.
En termes d’âge, les jeunes de moins de 25 ans ont un niveau de vie plus faible que le reste de la population : 18.270 euros contre 21.620 euros. S’ils vivent seuls, ces jeunes forment des ménages à faibles revenus en raison de difficultés d’insertion sur le marché du travail ou de salaires moins élevés en début de carrière.
Le niveau de vie moyen des retraités était en 2006 de 21.540 euros par an, proche de celui des actifs, les retraites, inférieures aux salaires, étant compensées par les revenus du patrimoine.
Le niveau de vie mesure le revenu en tenant compte des économies d’échelles au sein d’un ménage et du confort de vie supérieur pour les couples par rapport aux célibataires, à revenu égal.