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La persécution des communistes continue en Lituanie

Perspective communiste

Ilona Šhimonėne, militante socialiste lituanienne, membre du Front populaire socialiste (Socialistinis liaudies frontas), a été internée de force dans un hôpital psychiatrique par le gouvernement lituanien.

Article et traduction Nico Maury

Ilona Šhimonėne, militante de gauche en Lituanie, membre du Front populaire socialiste (Socialistinis liaudies frontas), a été internée de force dans un hôpital psychiatrique par le gouvernement lituanien.

Šhimonėne participe à de nombreuses actions civiles contre les violations des libertés fondamentales en Lituanie, contre le déploiement des troupes de l'OTAN, contre la persécution des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes. Son engagement dérange.

Tous les militants de gauche sont persécutés dans ce pays.

Enrique Santiago, Secrétaire général du PCE, a rappelé que l'UE a l'obligation d'empêcher la persécution de la gauche et des communistes en Lituanie. La torture, l'emprisonnement et l'enfermement psychiatrique des communistes ou l'interdiction du parti communiste, violent la démocratie et la Charte des Droits de l'Homme de l'UE.

À cette heure, le Parti Communiste d'Espagne est le seul parti à avoir réagi à cette arrestation.

Le Parti communiste de Lituanie est illégal dans ce pays et ses militants sont persécutés. C'est pourquoi, ils doivent militer dans la quasi-clandestinité et s'organiser dans le Front populaire socialiste, seul parti qui défend le socialisme.

Rappelons que la Lituanie honore des criminels collaborateurs des Nazis comme Kazys Skirpa et Jonas Noreika, qui ont organisé et participé à la Shoah en Lituanie en juin et juillet 1941.


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