Perspective Com
La position du KKE sur les incidents qui ont conduit à la mort de 3 personnes

Perspective communiste

"La provocation ne passera pas. Nous continuerons nos luttes" KKE

La manifestation du PAME a été massive et a bénéficié d’un service d’ordre important. Elle a répondu avec véhémence à l’action des provocateurs, qui avaient été préparée par des groupes provocateurs, afin de dévier l’attention, de minorer l’importance de la mobilisation, de calomnier le KKE, de gêner la dynamique des luttes et de terroriser les travailleurs.

Aleka Papariga, en parlant au parlement, juste après l’annonce de la mort des trois personnes, a fait la déclaration suivante : « Les travailleurs, qui font face à la pire des attaques depuis 1974, sont capables de faire la différence entre une lutte politique organisée d’une part, qui sert à défendre leurs droits, à exprimer les protestation, une lutte qui peut prendre plusieurs formes selon les différentes situations, et d’autre part à tout essai de sape de la lutte, à toute provocation qui résulte à des victimes innocentes et donne des arguments à tous ceux qui veulent calomnier les luttes.


Nous disons que le peuple, non seulement ne doit pas avoir peur de cette provocation, mais doit prendre toutes les mesures pour protéger ses luttes, luttes qui doivent commencer à ses lieux de travail. C’est là où il a le plus mal. Le départ de la lutte doit être donné à son lieu de travail afin d’être conclue en lutte nationale.

Et, je dois dire ceci : Las de la criminalisation du peuple. Il a été criminalisé pour la crise, il a été criminalisé pour tout. Le mouvement populaire organisé ne peut pas être tenu responsable d’actions qui sont planifiés dans je ne sais pas quelle arrière boutique. La provocation ne passera pas. Nous continuerons nos luttes. »

La secrétaire générale du KKE a aussi donné une réponse décisive au président du parti nationaliste LAOS, Yorgos Karatzaferis, après sa vulgaire attaque anticommuniste contre le KKE.

Dans sa réponse, la secrétaire générale a noté : « quand la manifestation du PAME est arrivé au parlement, se trouvaient des membres de Chrysi Avgi (Aurore Dorée, groupe d’extrême droite nationaliste), groupe qui en 1994 avaient incendié l’Ecole Polytechnique d’Athènes, et qui vociféraient « qu’on brule le parlement ». Nous les avons désarmés, nous leur avons pris les drapeaux de PAME qu’ils tenaient en toute illégalité. Nous les avons démasqués et nous avons protégés notre manifestation à la place Syntagma en faisant des chaînes. Il n’y a pas eu lieu le moindre incident. Peut-être que ceux qui étaient devant le parlement ont des liens avec M. Karatzaferis. M. Karatzaferis, joue réellement le rôle du provocateur en mission, pour imposer les mesures antipopulaires.

Le peuple a le droit, à travers le processus de la lutte politique de masse, de créer les conditions pour une révision jusqu’à un changement radical de la constitution.

Nous avons du mal à vous comprendre : le parlement ne change pas la Constitution depuis tant d’années ? Et certainement, une Constitution pour laquelle nous n’avons pas voté, nous disons au peuple que c’est une mauvaise Constitution et qu’il doit lutter pour la changer. Mais, c’est autre chose de dire clairement et honnêtement que cette Constitution est anti-ouvrière et antipopulaire et autre chose d’être un professionnel, même pas sentimental, de la provocation ».


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :