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La présidente légitime du Sénat bolivien dénonce la pression exercée sur les élu.e.s du MAS

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"De nombreux dirigeant.e.s du MAS ont vu leurs maisons incendiées et des pressions sur leurs familles pour qu'ils-elles démissionnent, de sorte qu'il ne puisse y avoir de démocratie", a déclaré Salvatierra - traduction Nico Maury

La Présidente du Sénat, Adriana Salvatierra, et les dirigeant.e.s du Mouvement pour le socialisme (MAS) de Bolivie, ont dénoncé mercredi les pressions exercées contre les dirigeant.e.s du parti gouvernemental, les pressions des groupes violents pour qu'ils démissionnent de leurs fonctions.

"Vous avez vu comment ils ont incendié la maison du président Evo, ils ont pris son frère en otage et l'ont forcé à marcher nu; comme pour de nombreux dirigeant.e.s du MAS, ils ont incendié leur maison et ont fait pression sur leurs proches pour qu'ils démissionnent, afin qu'il ne puisse y avoir de démocratie "déclare la présidente du Sénat Salvatierra .

De même, elle a évoqué les événements survenus à la périphérie du Sénat, où des policiers ont empêché les élu.e.s du MAS d'entrer dans le parlement et ont réprimé leurs dirigeant.e.s. "Nous devons pouvoir entrer dans ces lieux et tenir nos réunions. Nous demandons au colonel de nous laisser entrer, les parlementaires doivent travailler et rétablir la normalité du pays ", a-t-elle ajouté.


Avant la version de sa supposée démission de la présidence du Sénat, Salvatierra a précisé que le document avait été présenté, mais qu'il n'a été jamais pris en compte, elle reste donc à son poste ", j’ai rendu publique ma démission comme présidente du Sénat, et cela n’a pas été pris en considération par la plénière valider cette dernière" ajoute t-elle.

"Les parlementaires ont été violés, ils ont été gazés (...) il n’y a aucune garantie de travailler pacifiquement. Ils ont essayé d’organiser une session sans quorum et c’est illégal", a déclaré Salvatierra.

La sénatrice a critiqué sa collègue, Jeanine Áñez, qui a ouvert une session sans quorum et s'est autoproclamée présidente de la Nation. "La session est illégale, elle n'a pas le pouvoir de prendre des décisions", a-t-elle déclaré.

"La seule chose que nous voulons, c'est la paix pour les Bolivien.ne.s, mais cela ne peut être garanti sans la tranquillité de légiférer et d'être citoyen", a déclaré Salvatierra.

Telesur


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