Perspective Com
La réalité sur le déficite de la Sécu

Nicolas Maury

Sous couvert d’un discours qui met en avant la responsabilité de chacun devant des caisses de financements vides et la volonté de sauvegarder un système de solidarité nationale, ce gouvernement n’a qu’un seul but : laisser aux grands leaders de l’assurance, ces groupes financiers plus intéressés par le profit que par notre santé, le soin de décider de l’avenir de notre « capital » santé.

La réalité sur le déficite de la Sécu
Parlons un peu de responsabilité :

- l’Etat doit 5,2 milliards d’euros à la sécurité sociale,
- 13 milliards d’euros : c’est la somme qui rentrerait dans les caisses assurances chômage et maladie si les revenus boursiers cotisaient
- 23 milliards d’euros : c’est le coût pour l’assurance maladie des éxonérations de cotisations patronales voulues par le MEDEF et gracieusement accordées par la loi d’un gouvernement responsable.
- 1,9 milliards d’euros : c’est l’ensemble des cotisations patronales non payées (fraudes)

Par contre :

- 1% d’augmentation de salaire généralisée (soit un coût de 30 euros pour un salaire de 1500 euros net) représente un rentrée de 9 milliards d’euros pour la sécurité sociale.
- 100 000 emplois créés (dans la fonction publique par exemple ? ) représentent une rentrée de 9 milliards d’euros.

Déficit de la Sécurité Sociale : 12 milliards d’euros !?

Soyons clairs, lorsque le président fait appel à la responsabilité individuelle, il nous demande surtout de mettre la main à la poche pour sa politique avantageuse pour ses amis du CAC40. Il nous demande, à nous citoyens, de financer la richesse et les bénéfices records d’une minorité qui ne connait rien de la solidarité, de la responsabilité collective et individuelle.

Les assurances privées n’ont qu’un seul but : faire des bénéfices ! Une seule méthode : faire des économies ! Aux dépends de qui ? Pour quel bénéfice pour la société, la solidarité nationale ? Les seuls bénéficiaires resteront une fois de plus les grands groupes de la finances et les grandes fortunes, informées et décisionnaires, qui spéculeront avec cette nouvelle mane.

Notre président se trompe, nous sommes responsables. Lui est aveuglé par les « lois du marché » et de la libre concurrence.


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