La saignée se poursuit !
Perspective communiste
Communiqué du MJCF
Le Premier ministre François Fillon vient d’annoncer de nouvelles mesures d’austérité dans la droite ligne de la casse sociale orchestrée par son gouvernement depuis quatre ans. Pour conserver les faveurs des marchés financiers (le nouveau dieu triple A), nos dirigeants semblent prêts à tout brader. Non contents de violer la souveraineté de nos voisins européens (la Grèce et l’Italie), le gouvernement se fait l’élève zélé du nouveau culte des marchés : la réduction des déficits publics !
Petit florilège des principales mesures annoncées : le passage de l’âge de départ à la retraite à 62 ans est avancé de 2018 à 2017 (augurant d’un grignotage au fur et à mesure), la hausse de la TVA de 5,5% à 7% pour les activités de services, l’indexation des prestations sociales sur la croissance (en période de récession, cela signifierait une baisse des pensions), les dépenses de l’Etat seront enfin réduites d’un milliard par an dès 2013 (ce sera un milliard et demi pour 2012 !).
Evidemment, les économies touchent le portefeuille des classes populaires et attaquent les activités qui créent des richesses. Toujours rien sur une taxation des plus riches et de leurs capitaux, notamment des transactions financières dont le président Sarkozy s’est fait le héraut pendant le sommet du G20. Le gouvernement fait diversion pour ne pas remettre en cause les mécanismes qui ont mené à la crise et qui nous plongent toujours plus dans la pauvreté. Pas un geste sur une taxation des plus riches alors que les mesures économiques, notamment fiscales, prises depuis 2007 nous ont plongé dans la récession dixit la cour des Comptes. Pas un mot non plus sur ces grandes entreprises qui licencient ou qui réduisent les droits des travailleurs (travail gratuit, allongement du temps de travail). Au lieu de cela, François Fillon conseille aux patrons du CAC 40 de geler leurs salaires. Délicate attention !
Le choix et la stratégie du gouvernement sont clairs : casser progressivement et méthodiquement tous les dispositifs de redistribution pour servir la classe dominante. Ils ont déclaré la guerre au peuple et enfoncent le pays dans la récession : faisons le choix de la solidarité en nous mobilisant face à l’austérité !
Petit florilège des principales mesures annoncées : le passage de l’âge de départ à la retraite à 62 ans est avancé de 2018 à 2017 (augurant d’un grignotage au fur et à mesure), la hausse de la TVA de 5,5% à 7% pour les activités de services, l’indexation des prestations sociales sur la croissance (en période de récession, cela signifierait une baisse des pensions), les dépenses de l’Etat seront enfin réduites d’un milliard par an dès 2013 (ce sera un milliard et demi pour 2012 !).
Evidemment, les économies touchent le portefeuille des classes populaires et attaquent les activités qui créent des richesses. Toujours rien sur une taxation des plus riches et de leurs capitaux, notamment des transactions financières dont le président Sarkozy s’est fait le héraut pendant le sommet du G20. Le gouvernement fait diversion pour ne pas remettre en cause les mécanismes qui ont mené à la crise et qui nous plongent toujours plus dans la pauvreté. Pas un geste sur une taxation des plus riches alors que les mesures économiques, notamment fiscales, prises depuis 2007 nous ont plongé dans la récession dixit la cour des Comptes. Pas un mot non plus sur ces grandes entreprises qui licencient ou qui réduisent les droits des travailleurs (travail gratuit, allongement du temps de travail). Au lieu de cela, François Fillon conseille aux patrons du CAC 40 de geler leurs salaires. Délicate attention !
Le choix et la stratégie du gouvernement sont clairs : casser progressivement et méthodiquement tous les dispositifs de redistribution pour servir la classe dominante. Ils ont déclaré la guerre au peuple et enfoncent le pays dans la récession : faisons le choix de la solidarité en nous mobilisant face à l’austérité !
