La sociale- démocratie grecque (PASOK) laminée lors des législatives
Perspective communiste
C'est aussi la grande nouvelle de ces élections, c'est l'annihilation de la sociale-démocratie grecque à la Vouli. En plus des résultats catastrophiques du PASOK, George Papandréou, Président de l'Internationale socialiste et père de l'austérité en Grèce est exclus du Parlement ! Un beau message envoyé au PS en France - article et traduction Nico Maury
C'est un tremblement de terre pour l'Europe et un beau message : La sociale- démocratie grecque (PASOK) sort laminée des législatives !
Le PASOK, Mouvement socialiste panhellénique, jadis dominant dans le monde politique grec s'effondre à 4,68% des voix lors des législatives de dimanche. Le recul est important -7,60 points par rapport à juin 2012 (12,28%). Ce recul s'accompagne d'une perte importante de députés (-20) et conserve 13 députés. Rappelons que pour les européennes (2014) le PASOK recueillait encore 8,02% des voix (450.000 suffrages).
Le PASOK conserve 289.000 électeurs, rappelons qu'en 2009 (apogée), ce parti membre du Parti Socialiste Européen, parti frère du PS français, recueillait sur son nom 3 millions de suffrages. A Athènes, le PASOK ne fait plus que 3,47%. Ses meilleurs scores sont réalisés en Laconie (10,99%), en Ilia 8,16%, Grevena (8,13%), en Arcadie (8,20%),
L'autre bonne nouvelle, c'est l'élimination de Georges Papandréou.
George Papandréou, Président de l'Internationale socialiste, ancien premier ministre et père de l'austérité en Grèce, ne rentrera pas à la Vouli. Son parti le Mouvement des socialistes démocrates (Kínima) ne remporte que 2,46% des voix (152.000 suffrages), il lui manque 0,54 points pour obtenir une représentation parlementaire.
Petite nouvelle satisfaisante, le Parti Communiste Grec est pour la première fois de son histoire devant la sociale démocratie !
