Perspective Com
La synthèse des résultats

Nicolas Maury

Répartitions des sièges (2010/2004) et bilan synthèse







Commentaires (7)
1. granados le 22/03/2010 22:05
Salut
Bravo pour les tableaux sauf qu'ils ne sont pas clairs politiquement.
En effet tu mets dans le front de gauche, des "communistes" partis avec le PS dès le premier tour contre le vote régional des communistes comme par exemple dans les Pays de Loire.
2. Benkharov le 22/03/2010 23:25
Waw c'est la branbran on dirait ! Et sur les 102, combien de communistes ?
3. Eric RUIZ le 24/03/2010 07:37
La baisse était prévisible.
Comment l'interprétée ? Arithmétiquement, c'est une "déroute" bien sûr.
Sauf que, en 2004, les communistes étaient intégrés sur les listes d'union avec le PS.
Ce résultat est la rançon de l'indépendance. Dans plusieurs régions où il y avait des communistes sortants, notre score (Franche-Comté,...) ou la stratégie du PS (Picardie) a fait complètement disparaître nos élus de ces conseils régionaux.
En Haute-Normandie, le calcul était clair AVANT les élections : sauf score supérieur à 10 %, nous allions perdre des plumes. Le Front de Gauche a fait 8,39 % des voix.
4. Brath-z le 07/06/2011 05:00
Bonjour,

Je suis en train actuellement d'écrire une note de synthèse sur le Front de Gauche, et j'aimerais savoir si tu avais le détail des conseillers régionaux communistes de 2004 (notamment le nombre d'élus provenant d'une fusion entre la liste PS et une liste PCF indépendante, versus ceux qui provenaient de listes communes avec le PS dès le premier tour), ainsi que celui des conseillers régionaux PCF et Front de Gauche de 2010. Mes recherches personnelles m'ont donné la répartition suivante pour 2010 :
- 30 élus PCF sur des listes communes avec le PS (les PCF dissidents en Pays de la Loire et en Languedoc-Roussillon sont-ils comptabilisés dans ce nombre ? aucune idée, mes sources ne le précisaient pas !)
- 102 élus Front de Gauche dont : 67 PCF, 33 PG, 2 NPA
En outre, deux de mes sources mentionnent chacune un élu FASE, l'une parlant d'un membre du M'PEP, l'autre d'un membre de l'ADS, mais je n'en ai trouvé confirmation nulle part, et reste plus que circonspect quant à la véracité de ceci.

En espérant une réponse rapide de ta part,
Brath-z
5. Nicolas Maury le 07/06/2011 12:20
Bonjour Brath-z

Je ne me suis pas penché sur le détail des élus, a l'époque par faute de temps et surtout manque de sources centralisées, en effet lors des élections j'utilise le ministère e l'intérieur pour avoir une image rapide des élections.

Par contre je suis très intéressé par toutes synthèses

fraternellement
6. Brath-z le 08/07/2011 22:13
En attendant l'écriture de ma troisième note sur le Front de Gauche, voici toujours un lien vers mon analyse des élections régionales : http://meselucubrations.hautetfort.com/archive/2011/07/08/en-attendant-la-suite.html
7. Brath-z le 10/07/2011 10:49
Les listes Ensemble pour des régions à gauche (16 régions métropolitaines, aucune région d'outre-mer) ont obtenu en tout 86 élus (62 PCF, 17 PG, 4 GU, 2 NPA, 1 Alternatifs). Ce sont à proprement parler les seuls "élus du Front de Gauche".
On peut décemment y ajouter les 4 élus de la liste PCF en Corse, ce qui porte le nombre des "élus du Front de Gauche" à 90.

Le chiffre de 102 élus du Front de Gauche qui a été avancé dans les médias est tout à fait étrange. D'après le détail des chiffres publiés, il semblerait que les 25 élus PCF des 5 listes d'union PS-PCF au premier tour ont été comptabilisés comme "élus du Front de Gauche" (ce qui peut être légitime dans la mesure où ces élus ont formé des groupes indépendants des élus du PS dans les conseils régionaux).
Plus étrangement, on a semble-t-il compté comme "élus du Front de Gauche" les 5 élus PCF dissidents qui avaient rejoint la liste PS au premier tour en Pays de la Loire. Là encore, ils forment un groupe distinct des élus PS au conseil régional, mais puisqu'il s'agit de dissidents, je ne comprends pas qu'on les ai compté parmi les "élus du Front de Gauche".
En revanche, et bien qu'ils forment avec 1 élu du MRC un groupe à part du groupe "socialistes et apparentés" (socialistes dissidents), les 4 élus PCF dissidents en Languedoc-Roussillon partis au premier tour sur la liste DVG de Georges Frêche n'ont pas été comptabilisés comme "élus du Front de Gauche".
Précisons que ces 9 élus dissidents (en Pays de la Loire et Languedoc-Roussillon, donc) se sont placés, conformément aux statuts du PCF, "hors du parti" en refusant le choix des militants de leur fédération. Il n'y a aucune raison de les considérer comme des élus PCF à proprement parler, encore moins comme des "élus du Front de Gauche".

Mais même en procédant ainsi, on n'obtient pas 102 élus mais... 120 élus !
Il semblerait que les journalistes aient compté certains élus du Front de Gauche comme des Divers Gauche (ce qui les a donc intégré... parmi les élus PS !). C'est notamment le cas en Aquitaine, où seul Alain Baché (unique élu PCF de la région) est comptabilisé comme "élu du Front de Gauche" alors que Stéphane Guthinger (du Parti de Gauche) et Gérard Boulanger (apparenté au Parti de Gauche, tête de liste Ensemble pour des régions à gauche en Aquitaine) ne le sont étrangement pas.
En tout, donc, 8 élus issus des listes Ensemble pour des régions à gauche n'ont pas été comptabilisés comme des "élus du Front de Gauche".

Résumé :
- 86 élus issus des listes Ensemble pour des régions à gauche
- 29 élus PCF, dont 4 issus d'une liste PCF et 25 issus de listes d'union avec le PS
- 9 élus PCF dissidents issus d'une liste d'union avec le PS (Pays de la Loire) et d'une liste d'union avec les DVG (Languedoc-Roussillon)
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