Perspective Com
La vérité sur le FN

Nicolas Maury

Il est utile de rappeler quelques vérités sur le FN et son leader Le Pen pour ne pas se laisser avoir par les apparences.

La vérité sur le FN
27 avril 1964 : condamné pour coups et blessures volontaires.

16 janvier 1969 : condamné pour coups et blessures volontaires par le Tribunal de grande instance de Paris.

14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d'« apologie de crime de guerre ».

11 mars 1986 : condamné pour « antisémitisme insidieux ».

27 mars 1986 : reconnu coupable d'apologie de crime de guerre dont la déportation pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler ».

16 novembre 1987 : condamné pour « provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale » par le Tribunal de Paris à la suite de la distribution d'un tract lors des élections municipales de 1983.

29 mars 1989 : condamné par la Cour d'appel de Paris pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale » pour ses propos lors d'une l'émission du 14 février 1984, selon lesquels « le monde islamo-arabe » constituerait un « danger mortel ».

23 mai 1991 : condamné par la Cour d'appel de Lyon pour « utilisation du terme SIDA pour stigmatiser l'immigration qui représenterait un danger aussi grave que la maladie porte une atteinte intolérable à la dignité des malades, qui ont droit au respect et à la solidarité et également une atteinte intolérable à la dignité des populations immigrées ».

18 décembre 1991 : condamné par la Cour d'appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible » pour avoir dit à propos des chambres à gaz des camps d'extermination nazis : « Je n'ai pas étudié la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. »

3 juin 1993 : condamnation à 10.000 francs (1524 euros) de dommages et intérêts par la Cour d'appel de Paris pour son « Durafour-crématoire » prononcé après l'appel de Michel Durafour à « exterminer le Front national », « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l'époque, Michel Durafour.

8 novembre 1995 : condamné à un redressement de 1,4 millions de francs (213428 euros) pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ».

15 novembre 1996 : condamné pour « atteinte gravement portée à un magistrat ».

6 janvier 1997 : condamné par le Tribunal de Strasbourg pour avoir qualifié une association de « mouvement de tueurs de flics ».

4 juillet 1997 : condamné par le Tribunal de Paris pour propos racistes .

26 décembre 1997 : condamné par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible », pour avoir dit que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail ».

2 avril 1998 : condamné à deux ans d'inéligibilité (réduits à un an par la Cour de Cassation) et trois mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Versailles pour « violences en réunion » et « injures publiques » pour avoir agressé la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal lors des législatives de 1997.

9 septembre 1998 : condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann lors d'un meeting du Front national.

25/11/1998 : reconnu coupable d'avoir tenu des propos sur l'inégalité des races avec B.Megret . Condamné à verser 10 000F a L'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier a ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication)..

10 septembre 1999 : La Cour d'appel de Versailles considère que la réitération des propos pour lesquels il a déjà été condamné, ("le point de détail" sur le fondement de l'article 1382 du Code civil (responsabilité délictuelle), caractérise le trouble illicite et confirme le jugement de première instance.

03 mai 2002 : Le Front National, le Comité Le Pen Président et M. Le Pen lui-même ont été condamnés, en référé, à retirer immédiatement de leurs sites les clichés protégés de l'Agence France Presse (AFP) et de verser à celle-ci, à titre de provision, une somme de 10 000 Euros.

2 avril 2004 : Le parquet du tribunal correctionnel de Paris a requis contre Jean-Marie Le Pen deux mois de prison avec sursis, 8 000 euros d'amende et un an d'inéligibilité suite à une plainte pour provocation à la haine raciale déposée par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et la Licra. Les deux organisations avaient saisi la justice après une interview dans le Monde du 19 avril 2003. Il y déclarait notamment : «Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. [...] Et vous n'avez plus qu'à filer sinon vous prenez une trempe.»


Commentaires (1)
1. françoise le 22/04/2007 01:04
Et malgré tout ça il y a eu un 21 avril 2002...et peut être un 22 avril 2007.
Besancenot va faire un bon score mais la Bufft je ne crois pas, elle n'est pas tro aimé par les gens de gauche non encarté.
Nouveau commentaire :