La ville de Madrid retire à Franco tous ses titres honorifiques
Perspective communiste
La ville de Madrid a décidé lundi de retirer tous les titres honorifiques accordés par la capitale à Francisco Franco pendant sa dictature (1939-75)
Le "Caudillo", qui a dirigé l'Espagne d'une main de fer pendant 36 ans après la guerre civile (1936-39) ne sera plus "maire honoraire" ni "fils adoptif" de la capitale, deux titres qui lui avaient été accordés en 1964. Les médailles d'or et d'honneur de la ville, qui lui avaient été remises en 1942 et 1959, lui seront également retirées.
La demande de retrait avait été présentée par les conseillers municipaux de la coalition écolo-communiste Izquierda Unida, qui exigeaient l'application d'une loi dite de "mémoire historique" adoptée en 2007 par le gouvernement socialiste espagnol.
Cette loi prévoit aussi le retrait des lieux publics de tous les symboles du franquisme.
La dernière statue équestre du dictateur encore installée sur un espace municipal espagnol, inaugurée en 1964, avait été retirée en décembre dernier d'une place de Santander (nord).
Une statue en bronze de l'ancien dictateur avait été démontée en mars 2005 sur une place de Madrid, sur instruction du gouvernement.
Il reste encore une statue du "Caudillo" debout, dans l'enclave espagnole de Melilla au Maroc, que la municipalité s'est engagée à retirer.
En novembre dernier, la ville natale de Franco, El Ferrol en Galice (nord-ouest), avait déjà retiré tous ses titres honorifiques au dictateur.
Selon un rapport officiel cité fin mai par le journal Publico, il reste 585 symboles du franquisme répertoriés sur des édifices appartenant à l'Etat espagnol, principalement des bâtiments de l'armée, malgré la loi qui oblige à les enlever.
La dernière statue équestre du dictateur encore installée sur un espace municipal espagnol, inaugurée en 1964, avait été retirée en décembre dernier d'une place de Santander (nord).
Une statue en bronze de l'ancien dictateur avait été démontée en mars 2005 sur une place de Madrid, sur instruction du gouvernement.
Il reste encore une statue du "Caudillo" debout, dans l'enclave espagnole de Melilla au Maroc, que la municipalité s'est engagée à retirer.
En novembre dernier, la ville natale de Franco, El Ferrol en Galice (nord-ouest), avait déjà retiré tous ses titres honorifiques au dictateur.
Selon un rapport officiel cité fin mai par le journal Publico, il reste 585 symboles du franquisme répertoriés sur des édifices appartenant à l'Etat espagnol, principalement des bâtiments de l'armée, malgré la loi qui oblige à les enlever.