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Le 10 avril, seul le bulletin de vote Fabien Roussel peut créer un nouvel espoir

Perspective communiste

Il est 23h59, la campagne officielle pour le premier tour des élections présidentielles est close.

Voilà le dernier message que je poste pour le vote de classe, pour le vote communiste.

Le 10 avril, avec vos convictions, votez Fabien Roussel !

Rien n'aura été épargné à Fabien Roussel et aux communistes qui ont porté sa candidature.

C'est un front unique de haine qui s'est déversé contre les communistes, devenus de simples "rousséliens", contre le PCF et contre son candidat. L'extrême droite, main dans la main avec les maoistes, a attaqué les sièges du PCF, les gauchistes (postmodernes intersectionnels, trotskistes et indigénistes) ont déversé des flots de mensonges ressucitant même le fameux "complot juif" agissant au sein de la direction nationale du PCF (space twitter organisé par Usul de Médiapart et Taha Bouhaf).

Enfin, pour ne pas les oublier, les insoumis, pires parmis les pires, auront fait preuve de toutes les contradictions possibles pour imposer par tous les moyens (même les menaces) de voter pour leur candidat autoproclamé.

Eugène Pottier en 1871, écrit lors de la répression de la Commune de Paris, un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, et dont la musique fut composée par le belge Pierre Degeyter à Lille en 1888.

Ce poême, connu sous le nom de L'Internationale dit :

Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes.

Vous comprendrez que la candidature de Fabien Roussel n'est pas ni une aventure personnelle, ni une fin en soi, ni la fin de l'Histoire.

Gauche populaire, sociale, laïque et républicaine pour les uns

Pour de nombreuses personnes, la candidature de Fabien Roussel n'a pas la même réalité, le même intêret. C'est ce qui explique les nombreux ralliements qu'il a pu faire pendant cette campagne.

La candidature de Fabien Roussel a fortement rassemblé les membres du PCF, au point que la minorité fractionniste pro-Mélenchon s'est retrouvée isolée, aphone et surtout sans soutien. La majorité de ces membres étant déjà parti en 2017.

Le ralliement du Parti communiste réunionnais (PCR) et du Parti communiste martiniquais (PCM) s'explique par des enjeux locaux, dans lesquels Fabien Roussel apporte des réponses concrètes et dans lesquels se dessine un chemin commun pour répondre aux enjeux des territoires concernés.

Les ralliements de la Nouvelle Gauche Socialiste, de la Gauche Républicaine et Socialiste, du Mouvement Républicain et Citoyen, des Radicaux de Gauche, s'expliquent parce que la candidature de Fabien Roussel a crée les conditions pour rassembler une partie de la gauche issues de la sociale-démocratie, qui s'inscrit, avec ses contradictions, dans une gauche populaire, du travail, des services publics, de la République et de la Laicité.

Une partie même de la France insoumise de 2017 s'est ralliée à cet effort collectif, avec Hélène Franco, avec François Cocq et même Sophie Camard (la suppléante du député invisible de Marseille, Jean-Luc Mélenchon). Jean-Luc mélenchon est le plus gros gâchis politique de ces dernières années. Il n'a rien fait de ses 19%, il n'a rien fait de ses 7 millions de voix. Il laissera derrière lui un sentiment de vide, et comme le dit le proverbe, " là où Attila passe, l'herbe ne repousse plus".

En tout cas, cette campagne a montré que le PCF était capable de rebondir. 1, 2, 3, 4, 5% ou plus (on ne connait pas encore les résultats) les gaines ont été de nouveau semées. Aujourd'hui, les communistes peuvent être fier de leur campagne. Ils ont redonné des couleurs à la gauche et surtout, du désert stérile que provoque le chaos insoumis, le mouvement social, très affaibli, pourra de nouveau s'appuyer sur son parti, le Parti communiste français.

Et quelle est ma vision de la candidature de Fabien Roussel ?

D'abord mobiliser !

La Campagne présidentielle, si elle n'est pas une fin en soi, a permi la mobilisation des communistes et la mise en dynamique des structures militantes de base. Cette mobilisation, lorsque l'on connait l'état du PCF, est une réussite.

La mobilisation des compagnons de route a permi de trouver des alliés et d'élargir la base, de diffuser les ("NOS") mots d'ordre, et de travailler une base électorale. A nouveau un parti de gauche, le PCF, parlait aux syndicats, aux associations et à une partie du prolétariat complètement oublié des politiques.

Fabien Roussel portait la voix du prolétariat qui ne vit pas dans les centres-villes des métropoles, en parlant du coût de la vie, de l'accès à une nourriture saine et diversifiée, en se battant pour un mix énergétique nucléaire-renouvelable. Etc.

Jamais la conscience de classe n'a été aussi faible dans le prolétariat. Et pourtant de nombreux facteurs existent pour permettre de la reconstruire. Le rôle du PCF est donc d'utiliser cette élection présidentielle pour engager le travail de reconstruction. Et le vote Roussel doit être pris comme l'un des outils pour cela.

Et après le 10 avril ? Place aux luttes !


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