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Le Chili dit NON à la Constitution de droite

Perspective communiste

Cet échec de la droite et de l'extrême droite est une bouffée d'air pour le Chili.

Les partis de la coalition gouvernementale de centre-gauche semblent avoir entendu le message : "Le Chili ne nous pardonnera pas de continuer à retarder ce qui a été reporté depuis des décennies".

Le Service électoral du Chili (Servel) a annoncé les résultats : Le NON au projet constitutionnel s'impose largement.

Le texte constitutionnel préparé par la droite et l'extrême droite, était soumis à référendum, a été largement rejeté par 55,76% des électeurs (6.810.716 voix) contre 44,24% (5.405.055 voix). Le "Contre" est majoritaire dans 13 régions, tandis que le "Oui" est majoritaire que dans trois régions (Maule, Ñuble, La Araucanía). Sur plus de 15 millions d'électeurs inscrits, 12.951.763 se sont rendus aux urnes.

Le rejet du texte constitutionnel proposé par le Parti républicain et la droite traditionnelle maintient la Magna Carta promulguée en 1980 sous la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990) et imposée par le sang et le feu après le coup d'État militaire contre le président Salvador Allende. Bien que la majorité des citoyens ne soient pas d'accord avec un texte constitutionnel considéré comme régressif en termes de droits, le rejet maintient cette Constitution de 1980, qui perpétue le modèle néolibéral, l'ordre économique actuel et les inégalités.

Un message entendu par les partis du gouvernement de centre-gauche !

Le Chili dit NON à la Constitution de droite
"Le peuple chilien a exprimé sa position avec force et clarté. Le triomphe du CONTRE est une bouffée d’air frais pour une période politique marquée par la discorde et la polarisation" déclarent les partis membres de la coalition gouvernementale.

"Les forces démocratiques qui soutiennent le gouvernement du président Boric, dans tout le Chili, ont compris ce signal. De notre part, vous n’entendrez aucune vengeance, mais vous entendrez une clarté totale sur les défis politiques, sociaux et économiques du cycle à venir".

Les partis du gouvernement expliquent "que la vision du pays et de la société proposée par Kast, les Républicains et la droite, ne sont pas l'aspiration des familles chiliennes, et encore moins les bases pour la construction d'un pays dans lequel tous veulent continuer à avancer". Les partis de gouvernement veulent maintenant accélérer le mouvement "nous un besoin urgent d’aligner l’agenda du Chili réel sur les priorités du système politique, à savoir : LA SÉCURITÉ, la croissance économique, l’EMPLOI, les PENSIONS, LA SANTÉ ET L’ÉDUCATION. Le Chili ne nous pardonnera pas de continuer à retarder ce qui a été reporté depuis des décennies. C'est une période de construction, d'accords, de travail et d'unité".


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