Le Congrès des États-Unis examine un nouveau projet législatif contre Cuba
Perspective communiste
Le Congrès des États-Unis analyse un projet de loi qui restreindrait de nouveau les voyages d’Étasuniens et de Cubano-américains, ainsi que l’envoi d’argent à Cuba
Présentée par le représentant républicain pour l’État de la Floride, Mario Diaz-Balart, cette initiative fait partie de la loi du budget fédéral pour 2012, actuellement soumise à discussion à la Chambre de Représentants, a souligné le journal Chicago Tribune.
La mesure prétend réinstaurer les restrictions approuvées pendant l’administration de George W. Bush à savoir, l’autorisation d’un seul voyage tous les trois ans aux Cubano-américains pour raison de « réunification familiale », et l’envoi d’argent à la famille depuis les États-Unis limité à 1 200 dollars par an.
Serait annulé également, la soi-disant atténuation des sanctions approuvée par le président Barack Obama en janvier dernier, destinée à faciliter l’organisation de voyages universitaires, religieux, culturels ou sportifs, dans la mesure où ils sont conformes à ce que le Bureau Ovale appelle « la promotion du contact de personne à personne ».
La législation s’inscrit dans un projet de loi budgétaire urgente pour le pays, qui a de grandes chances d’être approuvé par les deux Chambres législatives avant le 16 décembre, selon des informations recueillies auprès du Congrès.
Le représentant démocrate de New York, José E. Serrano, opposé à tout type de sanctions contre Cuba, a affirmé qu’il tente de créer un consensus à la Chambre basse pour stopper la proposition, a souligné le journal.
Les agressions législatives et institutionnelles de Washington contre La Havane ont augmenté.
En octobre dernier, Ileana Ros-Lehtinen, depuis la présidence du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, a demandé ouvertement à la secrétaire d’État, Hillary Clinton, « des actions plus fermes contre le gouvernement cubain ».
Les déclarations provocatrices de Ros-Lehtinen se sont jointes à d’autres, tout au long de l’année, sur le même ton, provenant de congressistes considérés comme des réactionnaires anti-cubains : Marco Rubio, Bob Menéndez, David Rivera, Bob Graham et Bill Nelson, entre autres.
Ces législateurs défendent les positions les plus dures de leur gouvernement contre Cuba, notamment en ce qui concerne le renforcement du blocus économique, la tentative d’étouffer les finances et le secteur bancaire du pays, et empêcher l’expansion pétrolière de Cuba.
La mesure prétend réinstaurer les restrictions approuvées pendant l’administration de George W. Bush à savoir, l’autorisation d’un seul voyage tous les trois ans aux Cubano-américains pour raison de « réunification familiale », et l’envoi d’argent à la famille depuis les États-Unis limité à 1 200 dollars par an.
Serait annulé également, la soi-disant atténuation des sanctions approuvée par le président Barack Obama en janvier dernier, destinée à faciliter l’organisation de voyages universitaires, religieux, culturels ou sportifs, dans la mesure où ils sont conformes à ce que le Bureau Ovale appelle « la promotion du contact de personne à personne ».
La législation s’inscrit dans un projet de loi budgétaire urgente pour le pays, qui a de grandes chances d’être approuvé par les deux Chambres législatives avant le 16 décembre, selon des informations recueillies auprès du Congrès.
Le représentant démocrate de New York, José E. Serrano, opposé à tout type de sanctions contre Cuba, a affirmé qu’il tente de créer un consensus à la Chambre basse pour stopper la proposition, a souligné le journal.
Les agressions législatives et institutionnelles de Washington contre La Havane ont augmenté.
En octobre dernier, Ileana Ros-Lehtinen, depuis la présidence du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, a demandé ouvertement à la secrétaire d’État, Hillary Clinton, « des actions plus fermes contre le gouvernement cubain ».
Les déclarations provocatrices de Ros-Lehtinen se sont jointes à d’autres, tout au long de l’année, sur le même ton, provenant de congressistes considérés comme des réactionnaires anti-cubains : Marco Rubio, Bob Menéndez, David Rivera, Bob Graham et Bill Nelson, entre autres.
Ces législateurs défendent les positions les plus dures de leur gouvernement contre Cuba, notamment en ce qui concerne le renforcement du blocus économique, la tentative d’étouffer les finances et le secteur bancaire du pays, et empêcher l’expansion pétrolière de Cuba.
