Le Front de gauche dépose 4 500 amendements contre "l'accord made in Medef"
Perspective communiste
Quatre mille cinq cents. C'est le nombre d'amendements que les députés Front de gauche ont déposé au projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, dont l'examen en séance a démarré mardi 2 avril
En réalité, seuls 450 amendements ont été rédigés mais chacun a été déposé par les dix députés du groupe Gauche démocrate et républicaine. "Nous ne sommes pas dans l'obstruction, affirme cependant André Chassaigne (Puy-de-Dôme), président du groupe GDR. Mais comme nous n'avons droit qu'à deux minutes pour défendre chaque amendement nous voulons prendre le temps pour nous expliquer."
L'objectif est clair : se faire entendre. Ils ont beau l'avoir surnommé "l'accord made in Medef", parlementaires et élus du Front de gauche peinent à mobiliser pour leur lutte contre ce texte très technique. "On a beaucoup de mal, on en est conscients, admet Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche. Avec ces amendements, il s'agit de montrer les dangers du texte dont l'opinion publique sait à peine qu'il existe." L'ex-parlementaire liste trois griefs principaux : la possibilité de licencier de façon "plus rapide, plus facile et moins coûteuse", le retour des accords de compétitivité-emploi de Nicolas Sarkozy...
L'objectif est clair : se faire entendre. Ils ont beau l'avoir surnommé "l'accord made in Medef", parlementaires et élus du Front de gauche peinent à mobiliser pour leur lutte contre ce texte très technique. "On a beaucoup de mal, on en est conscients, admet Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche. Avec ces amendements, il s'agit de montrer les dangers du texte dont l'opinion publique sait à peine qu'il existe." L'ex-parlementaire liste trois griefs principaux : la possibilité de licencier de façon "plus rapide, plus facile et moins coûteuse", le retour des accords de compétitivité-emploi de Nicolas Sarkozy...