Le Honduras rejoint l'Alternative bolivarienne pour les Amériques
Nicolas Maury
La cérémonie d'adhésion du Honduras à l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), une organisation de coopération entre les régimes socialistes d'Amérique latine chapeautée par Caracas, s'est déroulée lundi dans la capitale du pays, Tegucigalpa
Participaient à l'événement le président vénézuélien Hugo Chavez, son homologue bolivien Evo Morales, le leader du Nicaragua Daniel Ortega, et le vice-président cubain Carlos Laje. "L'Alba est une alternative à l'hégémonie de l'empire américain qui offre aux gouvernements progressistes la possibilité de s'engager sur la voie de la justice sociale et d'améliorer la vie de nos peuples", a déclaré M. Chavez lors de l'ouverture de la cérémonie.
Selon le président hondurien Manuel Zelaya, l'adhésion devrait permettre au pays de faciliter le règlement de problèmes socio-économiques aigus et de "rehausser le niveau de vie des couches les plus défavorisées de la population", dont 70% vit en dessous du seuil de pauvreté selon l'ONU.
Selon le président hondurien Manuel Zelaya, l'adhésion devrait permettre au pays de faciliter le règlement de problèmes socio-économiques aigus et de "rehausser le niveau de vie des couches les plus défavorisées de la population", dont 70% vit en dessous du seuil de pauvreté selon l'ONU.
L'Alba a été créée en 2004 par Cuba et le Venezuela en riposte à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une initiative de Washington, avant d'être rejointe par la Bolivie, le Nicaragua, la République dominicaine, et l'Equateur.
Le président socialiste (dans le sens marxiste du terme) du Venezuela, qui fournit déjà du pétrole à des tarifs préférentiels aux membres du groupe, tente depuis un certain temps de convertir l'Alba en bloc militaire, évoquant la formation de "forces armées collectives" sur la base de cette alliance.
Le président socialiste (dans le sens marxiste du terme) du Venezuela, qui fournit déjà du pétrole à des tarifs préférentiels aux membres du groupe, tente depuis un certain temps de convertir l'Alba en bloc militaire, évoquant la formation de "forces armées collectives" sur la base de cette alliance.