Le Kerala ouvre des foyers pour les travailleurs-travailleuses saisonniers
Perspective communiste
Le gouvernement communiste du Kerala a ouvert son premier projet résidentiel pour les travailleurs-travailleuses saisonniers. Le projet, d’une valeur de 8,5 milliards de roupies, a été mené à bien dans la zone économique spéciale de Kanjikode (district de Palakkad). Il peut accueillir plus de 600 personnes - article et traduction Nico Maury
Les travailleurs et travailleuses saisonniers constituent une partie importante de la main-d'œuvre du Kerala. Au cours de la dernière décennie, la main-d'œuvre saisonnière a presque remplacé la main-d'œuvre locale du secteur de la construction. L'industrie en croissance dans l'état continue a avoir besoin de davantage de travailleurs de ce type dans l'État. Et pour le gouvernement, il faut accueillir ces travailleurs-travailleuses dans les meilleurs conditions.
Le Kerala accueille plus de quatre millions de travailleurs-travailleuses saisonniers originaires de divers États d'Inde et de l'étrangers (notamment Népal et Bangladesh). Cependant, malgré leur nombre croissant, leur hébergement a toujours été un défi dans un État densément peuplé.
De nombreux ouvriers-ouvrières sont obligés de vivre dans des conditions difficiles avec des installations en eau et en assainissement limitées. Ce n’est que ces dernières années que le gouvernement de l’État a commencé à s’attaquer à ce problème. Le projet Bhavanam relevant du département du travail a été chargé de fournir des projets résidentiels aux travailleurs-travailleuses saisonniers.
"Apna Ghar", un foyer pour celles et ceux qui vivent loin de leurs foyers
Le premier projet achevé a été inauguré samedi par le Chief minister Pinarayi Vijayan. L'auberge propose des chambres résidentielles, des salles de bains, toilettes, zones de lavage et séchage des vêtements, cuisines, cantines, installations de loisirs, etc. L'auberge dispose également d'un système de lutte contre les incendies, d'un système de récupération des eaux de pluie, d'un groupe électrogène diesel, système de sécurité et de vidéosurveillance.
A côté de cet accueil, un système d'assurance sociale complet sera mis en place et des cours de Malalyalam (langue parlée au Kerala) sera mis à disposition des travailleurs-travailleuses pour favoriser leurs intégrations.
Deux autres projets sont en voie d'achèvement, l'un à Kalamassery (Ernakulam) et l'autre à Ramanattukara (Calicut).
À tous les égards, le Kerala est en avance sur la plupart des États indiens. Il offre une sécurité sociale à toutes les catégories d'employés et de travailleurs-travailleuses par le biais de régimes de protection sociale supérieurs à ceux de la plupart des autres États. Ses politiques du travail sont progressistes. Le salaire minimum, en particulier pour les travailleurs non qualifiés, est plus élevé que tout autre État. Les soins de santé et d'éducation sont excellents et les opportunités ne manquent pas, les travailleuses-travailleurs sont bien rémunéré.e.s. Et le coût de la vie n’est pas élevé.
Tous ces facteurs font du Kerala la destination la plus attrayante pour les centaines de milliers d paysan.ne.s pauvres qui migrent à la recherche de travail pour survivre et qui cherchent un endroit où vivre dans la paix, sans exploitation ni persécution.
Le Kerala accueille plus de quatre millions de travailleurs-travailleuses saisonniers originaires de divers États d'Inde et de l'étrangers (notamment Népal et Bangladesh). Cependant, malgré leur nombre croissant, leur hébergement a toujours été un défi dans un État densément peuplé.
De nombreux ouvriers-ouvrières sont obligés de vivre dans des conditions difficiles avec des installations en eau et en assainissement limitées. Ce n’est que ces dernières années que le gouvernement de l’État a commencé à s’attaquer à ce problème. Le projet Bhavanam relevant du département du travail a été chargé de fournir des projets résidentiels aux travailleurs-travailleuses saisonniers.
"Apna Ghar", un foyer pour celles et ceux qui vivent loin de leurs foyers
Le premier projet achevé a été inauguré samedi par le Chief minister Pinarayi Vijayan. L'auberge propose des chambres résidentielles, des salles de bains, toilettes, zones de lavage et séchage des vêtements, cuisines, cantines, installations de loisirs, etc. L'auberge dispose également d'un système de lutte contre les incendies, d'un système de récupération des eaux de pluie, d'un groupe électrogène diesel, système de sécurité et de vidéosurveillance.
A côté de cet accueil, un système d'assurance sociale complet sera mis en place et des cours de Malalyalam (langue parlée au Kerala) sera mis à disposition des travailleurs-travailleuses pour favoriser leurs intégrations.
Deux autres projets sont en voie d'achèvement, l'un à Kalamassery (Ernakulam) et l'autre à Ramanattukara (Calicut).
À tous les égards, le Kerala est en avance sur la plupart des États indiens. Il offre une sécurité sociale à toutes les catégories d'employés et de travailleurs-travailleuses par le biais de régimes de protection sociale supérieurs à ceux de la plupart des autres États. Ses politiques du travail sont progressistes. Le salaire minimum, en particulier pour les travailleurs non qualifiés, est plus élevé que tout autre État. Les soins de santé et d'éducation sont excellents et les opportunités ne manquent pas, les travailleuses-travailleurs sont bien rémunéré.e.s. Et le coût de la vie n’est pas élevé.
Tous ces facteurs font du Kerala la destination la plus attrayante pour les centaines de milliers d paysan.ne.s pauvres qui migrent à la recherche de travail pour survivre et qui cherchent un endroit où vivre dans la paix, sans exploitation ni persécution.