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Le Liban s'embrase contre la misère, la corruption et pour la démocratie

Perspective communiste

Des manifestations populaires massives éclatent au Liban.

Les protestations économiques ont commencé en octobre dernier avec une grave crise financière et une dévaluation de la Livre libanaise de plus de 70% de sa valeur.

Aujourd'hui, la pandémie de coronavirus a encore plus dégradé la situation économique et près de la moitié de la population est en dessous du seuil de pauvreté.

Article et traduction Nico Maury

Des manifestations éclatent dans toutes les régions du Liban : Beyrouth, Saida, Baalbek, Tripoli, Akkar, Saida, Tyr, Kafrerman, Nabatieh, Hasbaya et Marjayoun. Pour les manifestant.e.s "l'alternative existe" pour mettre fin à la crise économique, à la corruption et pour la démocratie.

Les revendications portent aussi sur des demandes démocratiques comme la fin des "quota" (représentations à partir des communautés religieuses reconnues au Liban). Les manifestant.e.s veulent un gouvernement de transition pour rétablir la légitimité de l'État civil exigeant la récupération des fonds pillés par les politicien.ne.s corrompus, l'indépendance du pouvoir judiciaire et des élections législatives basée sur une circonscription électorale unique.

Youssef Salameh, un dirigeant du "Parti communiste libanais souligne la "nécessité de punir les corrompus et les pillards d'argent public", déclarant que les manifestations sont "le début d'une nouvelle révolution".



En Syrie également, des manifestations ont eu lieu ces derniers jours en raison de la situation sociale et économique difficile à la suite du krach de la monnaie syrienne et la profonde crise économique. Des manifestations non violentes ont éclaté dans les provinces du sud du pays, malgré une présence militaire forte du fait d'opérations militaires près de la ville de Dar'a contre les terroristes islamistes soutenu par l'impérialisme.


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