Perspective communiste
Le ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, a annoncé ce dimanche l'expulsion de l'Organisation des États américains (OEA) à la suite ses actions interventionnistes dans le pays.
Article et traduction Nico Maury
Le Nicaragua a indiqué son retrait de l'OEA le 19 novembre 2021. "À partir de cette date, nous cessons de faire partie de tous les mécanismes trompeurs de cette monstruosité".
"Nous retirons les lettres de créance de nos représentants, les camarades : Orlando Tardencilla, Iván Lara et Maicol Cambell, nous n'aurons pas de présence dans cet instrument diabolique (...) Et cet infâme corps n'aura pas non plus de bureaux dans notre pays. Son siège a été fermé. Le Nicaragua n'est la colonie de personne", a déclaré le ministre nicaraguayen.
Après l'annonce, la police s'est déployées aux abords de ce qui était le siège de l'OEA à Managua, selon des photos et des vidéos diffusées par les médias officiels.
#ENFOTOS | El Gobierno de #Nicaragua🇳🇮 tras el anuncio de separación de la #OEA, envió resguardo policial a la infraestructura donde funcionaban las oficinas de dicha organización https://t.co/tqMKHfl0b4 pic.twitter.com/h7JcjLeUf6
— teleSUR TV (@teleSURtv) April 25, 2022
Le Secrétaire exécutif de l'ALBA-TCP, Sacha Llorenti, soutient "la décision digne, cohérente et souveraine du gouvernement de réconciliation et d'unité nationale de la République du Nicaragua d'expulser l'OEA et d'arrêter de faire partie de ses mécanismes".
La Secretaría Ejecutiva del @ALBATCP respalda la digna, coherente y soberana decisión del Gobierno de Reconciliación y Unidad Nacional de la República de Nicaragua de expulsar a la @OEA_oficial y de dejar de formar parte de sus mecanismos. pic.twitter.com/x2pM90l7y1
— Sacha Llorenti (@SachaLlorenti) April 25, 2022
Le Venezuela, quant à lui, a salué la démission du Nicaragua de l'organisation continentale comme "courageuse", la qualifiant "d'instrument de l'impérialisme américain".