Le PCF déplore le maintien de candidats EELV face au Front de Gauche
Nicolas Maury
Le numéro un du PCF Pierre Laurent a estimé mercredi que le maintien de candidats d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) face au Front de gauche (PCF/Parti de gauche) dans certains cantons était une "entorse regrettable" à la règle du désistement républicain à gauche
Les écologistes ont décidé de se maintenir dans 37 cantons face à la gauche (dont 7 face auPCF), là où il n'y a pas de risque de voir la droite gagner. "Évidemment, ça ne me convient pas, a réagi sur France Info Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Ces exceptions-là, notamment pour ce qui nous concerne dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, on les regrette et on va continuer d'ailleurs à essayer de demander à nos amis écologistes de se retirer et de respecter la règle du rassemblement derrière le candidat de gauche arrivé en tête", a-t-il dit.
Dans le Val-de-Marne, où EELV a décidé de se maintenir dans trois cantons face aux candidats PCF, le président communiste du département Christian Favier a reproché mercredi aux écologistes de se rendre responsables d'un "manquement grave à la règle républicaine" et de commettre une "très grave erreur".
Dans le Val-de-Marne, où EELV a décidé de se maintenir dans trois cantons face aux candidats PCF, le président communiste du département Christian Favier a reproché mercredi aux écologistes de se rendre responsables d'un "manquement grave à la règle républicaine" et de commettre une "très grave erreur".
"Ce maintien ne s'appuie sur aucune raison objective sérieuse. J'attends encore que l'on parle programme (...), que l'on parle un peu écologie et moins places sénatoriales ou influence politique", a écrit dans une lettre ouverte Christian Favier, qui dirige un des deux derniers départements communistes de France.
Selon Pierre Laurent, l'attitude d'EELV est "dangereuse dans la situation actuelle. (...) Il y a des moments où il faut savoir se rassembler, surtout quand le danger du Front national et d'une droite qui flirte avec lui pointe comme en ce moment", a encore déclaré le numéro un communiste. Selon lui, il s'agit d'une "entorse regrettable" de la part des écologistes. Mardi, le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a sommé les candidats d'EELV de "se désister en faveur de celui qui est arrivé en tête". "C'est ou ça ou la guerre civile", a-t-il menacé.
Selon Pierre Laurent, l'attitude d'EELV est "dangereuse dans la situation actuelle. (...) Il y a des moments où il faut savoir se rassembler, surtout quand le danger du Front national et d'une droite qui flirte avec lui pointe comme en ce moment", a encore déclaré le numéro un communiste. Selon lui, il s'agit d'une "entorse regrettable" de la part des écologistes. Mardi, le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a sommé les candidats d'EELV de "se désister en faveur de celui qui est arrivé en tête". "C'est ou ça ou la guerre civile", a-t-il menacé.
