Le PCF veut s'emparer de la lutte contre l'évasion fiscale
Perspective communiste
Dans les deux chambres du Parlement, les parlementaires des groupes communistes souhaitent profiter de l'affaire Cahuzac pour mettre à l'ordre du jour leurs propositions contre l'évasion fiscale
Dans un communiqué, le groupe communiste au Sénat (CRC) a demandé le vendredi 5 avril la création d'une commission d'enquête sur le rôle des banques dans l'évasion fiscale et sur l'efficacité des dispositifs pour le combattre. "Aujourd'hui, il faut souligner le rôle inadmissible des banques qui, contre leur pays, contre les peuples, contre le développement économique, favorisent l'évasion fiscale. Il faut stopper ce fléau et le sanctionner", écrivent les élus.
Une commission d'enquête similaire menée par le sénateur communiste Eric Bocquet avait déjà suggéré une cinquantaine de propositions pour lutter contre l'évasion fiscale en juillet 2012.
L'offensive s'est poursuivie le lundi 8 avril : le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a demandé à suspendre "immédiatement" le débat parlementaire en cours à l'Assemblée nationale sur la loi sur l'emploi afin de "mettre à l'ordre du jour un débat immédiat sur la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale".
Face à la crise politique actuelle d'une extrême gravité (affaire Cahuzac, fraude et évasion fiscale...), nous avons besoin d'une politique et d'une majorité alternative à gauche, une politique de lutte contre la finance, une politique qui permette la rénovation démocratique de la République.
Une commission d'enquête similaire menée par le sénateur communiste Eric Bocquet avait déjà suggéré une cinquantaine de propositions pour lutter contre l'évasion fiscale en juillet 2012.
L'offensive s'est poursuivie le lundi 8 avril : le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a demandé à suspendre "immédiatement" le débat parlementaire en cours à l'Assemblée nationale sur la loi sur l'emploi afin de "mettre à l'ordre du jour un débat immédiat sur la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale".
Face à la crise politique actuelle d'une extrême gravité (affaire Cahuzac, fraude et évasion fiscale...), nous avons besoin d'une politique et d'une majorité alternative à gauche, une politique de lutte contre la finance, une politique qui permette la rénovation démocratique de la République.
