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Le PCdoB fait entrer clandestinement des respirateurs pour éviter d'être volés par Bolsonaro

Perspective communiste

L'État brésilien de Maranhão, dirigé par les communistes (PCdoB), a acheté à la Chine des respirateurs indispensables pour les hôpitaux de l'état. Ils ont été acheminés clandestinement, via l'Éthiopie, dans une «opération de guerre» de peur d'être volé par le gouvernement fédéral et/ou les Etats-Unis - traduction Nico Maury

Le gouverneur Flávio Dino (PCdoB) a acheté plus de 100 appareils de respiration artificielle pour l'État du Maranhão, mais, craignant qu'ils ne soient dérobés en route par les États-Unis ou le gouvernement fédéral brésilien, il les a fait transiter clandestinement par l'Éthiopie.

La cargaison, qui comprenait également 200.000 masques, est arrivée la semaine dernière à São Paolo, où, au lieu de passer la douane, elle a été immédiatement chargée dans un avion affrété pour parcourir les 3000 km jusqu'au Maranhão.

Cette stratégie a été motivée par la crainte que, si le secret n'était pas maintenu, les marchandises auraient été saisies par le gouvernement du président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"Si nous ne procédons pas de cette façon, il nous faudrait trois mois pour obtenir ce nombre de ventilateurs", a déclaré le secrétaire à l'Industrie et au Commerce du Maranhão, Simplício Araújo.

Des tentatives antérieures d'achat de fournitures médicales ont été détournée par l'Allemagne, les États-Unis et les autorités fédérales du Brésil.

Les gouverneurs des neuf États du nord-est du Brésil ont formé une alliance pour lutter contre le COVID-19 et pour organiser un front politique face à la désastreuse gestion de Bolsonaro.

Peoples World, média du Parti Communiste des Etats-Unis


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