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Le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

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Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée

Le Parti socialiste a presque été rayé de la carte. Avec 29 circonscriptions gagnées lors du second tour des élections législatives, dimanche 18 juin, le PS obtient presque dix fois moins de sièges qu'en 2012, où il avait réussi à faire élire 280 parlementaires. Même en comptant sur ses alliés (PRG-EELV-DVG), il ne devrait pas pouvoir former un groupe de plus de 44 députés, selon les résultats définitifs.

"Le Parti socialiste n'est pas tout à fait mort, mais en soins palliatifs", note ainsi le politologue Alexis Massart, interrogé par franceinfo. "A l'Assemblée, ils vont être pris en étau entre une opposition populaire incarnée par Jean-Luc Mélenchon et un Macron qui avale toute la frange progressiste du PS." Les socialistes risquent de se retrouver isolés au Parlement, ajoute le politologue : "Ils risquent d'occuper la place qu'avait jusque-là leurs alliés du PRG, c'est-à-dire un rôle très marginal."

"La législature s'annonce très compliquée pour le PS, ajoute pour franceinfo Martial Foucault, directeur du Cevipof. Avec une trentaine de députés, ils obtiennent le plus faible résultat depuis la création du PS." Mais le politologue pense qu'il est prématuré d'annoncer la mort du Parti socialiste : "Le PS a besoin de réformes, d'engager une profonde réflexion sur son rôle et son positionnement pour redevenir un lieu de débat et retrouver une vraie importance politique."

France Info


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