Le PSOE s'inquiète de la montée en force des communistes en Espagne
Perspective communiste
Les sondages sont très mauvais pour les sociaux-démocrates espagnols (PSOE), Izquierda Unida, la coalition menée par le Parti Communiste d'Espagne (PCE) profite d'une croissance forte de ses intentions de vote pour les européennes - article et traduction Nico Maury
IU l'adversaire des sociaux-démocrates
Dans un rapport faisant le bilan d'activité des députés européens du PSOE il est écrit :
"Un trop grand nombre d'électeurs décide de se tourner vers la gauche notamment la gauche radicale, laquelle comprennent IU et le groupe de la gauche européenne (GUE) et nous devons convaincre les gens que les votes radicaux ou de protestations sont gaspillées et que le changement en Europe n'est possible que avec présence renforcée de la famille socialiste dans tous les gouvernements et les institutions de l'UE "
Mais voilà la réalité, les députés du PSOE cogèrent l'Union européenne avec la droite libérale. Willy Meier, député communiste européen (IU-GUE) les socialistes espagnols sont à l'image de la grande coalition CDU-SPD en Allemagne, ils votent comme les députés de la droite. De plus il rajoute que le président du Parlement européen, et candidat du Parti socialiste européen, Martin Schulz (SPD), est un partisan de cette coalition.
Dans un rapport faisant le bilan d'activité des députés européens du PSOE il est écrit :
"Un trop grand nombre d'électeurs décide de se tourner vers la gauche notamment la gauche radicale, laquelle comprennent IU et le groupe de la gauche européenne (GUE) et nous devons convaincre les gens que les votes radicaux ou de protestations sont gaspillées et que le changement en Europe n'est possible que avec présence renforcée de la famille socialiste dans tous les gouvernements et les institutions de l'UE "
Mais voilà la réalité, les députés du PSOE cogèrent l'Union européenne avec la droite libérale. Willy Meier, député communiste européen (IU-GUE) les socialistes espagnols sont à l'image de la grande coalition CDU-SPD en Allemagne, ils votent comme les députés de la droite. De plus il rajoute que le président du Parlement européen, et candidat du Parti socialiste européen, Martin Schulz (SPD), est un partisan de cette coalition.
Les conservateurs et les sociaux-démocrates votent la même chose dans 73% des cas au Parlement européen. Pour la politique économique, ils se retrouvent d'accord dans 66% des cas. De plus les députés socialistes espagnols ont approuvé la politique menée par la Troïka (19 membres du PSOE et 19 députés du PP en faveur des principes économiques de l'austérité). Sur les affaires sociales et l'emploi PSOE et PP votent ensemble dans 67,89% des cas, 77,72% sur la politique internationale.
Pour cacher cet aspect, le PSOE tente de mettre en place une image nouvelle, celle d'une illusoire "Europe sociale" qui ne serait possible que par le renforcement du groupe socialiste. "Il est maintenant temps de montrer que les socialistes sont véritable alternative à ces politiques, une alternative qui mène à une solution juste à la crise fondée sur la solidarité, la justice sociale, investissement et l'emploi".
L'austérité en Espagne n'est pas initiée par le PP mais par José Luis Zapatero, le premier ministre social-démocrate. Il a pris 18 mesures économiques qui ont conduit l'Espagne dans le gouffre.
1. Diminution du salaires des fonctionnaires en 2010 et le gel en 2011
2. Gel des pensions
3. Fin des retraites anticipées.
4. Suppression de l'enregistrement des enfants nés après le 1 Janvier 2011, ce qui signifie la réductions des prestations familiales de -8,9%.
5. Perte du droit à des prestations rétroactives à la loi sur la dépendance.
6. Politique de réduction du déficit à 1,1% du PIB dans les provinces et équilibre budgétaire pour les municipalités, qui a généré une réduction des dépenses sociales dans les institutions
7. Diminution de l'aide au développement.
8. Réforme du système de retraite public.
9. Remplacement d'1 fonctionnaire sur 10 lors de leurs retraites, ce qui a entraîné la perte de 10% des emplois, et aggravation de la qualité de service.
10. Réduction des programmes d'aide en matière de logement, suppression des allègements fiscaux pour la construction de logement social
11. Réduction des dépenses de santé de -8,2%.
12. Réduction des dépenses pour le chômage de -1,6%.
13. Réduction de 5,5% des dépenses pour l'emploi
14. Retard dans la mise en œuvre du congé de paternité (+ suppression de 200 millions d'euros d'aides) et -11% de budget dans le financement des politiques de prévention.
15. -4,9% pour les aides aux handicapés.
16. -5,4% pour la justice
17. -8,8% dans les politiques pour la jeunesse
18. -8,1% pour l'éducation.
