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Le PTB à la conquête des villes

Perspective communiste

Le 14 octobre 2018, le PTB souhaite avancer dans 33 communes du Nord et du Sud du pays afin d’y obtenir des élus qui seront autant de porte-voix des luttes qui se mènent dans les quartiers et qui défendront une ville à la mesure des gens

Le PTB siège actuellement dans 12 communes. « En 2018, nous voulons percer dans tous les chefs-lieux de province et dans les grandes et moyennes villes du pays ; nous voulons lancer un courant de gauche authentique et le faire grandir progressivement en vue de 2019 », explique son président, Peter Mertens. Le PTB se présentera dans 64 communes aux prochaines élections communales et désire évidemment progresser dans chacune. Cependant, c’est plus particulièrement dans 33 grandes et moyennes villes du pays, le PTB souhaite obtenir des élus qui aideront à transformer ces communes en des lieux de résistance aux barons de l’immobilier, aux semeurs de haine et aux petits arrangements en coulisses.

Le droit à la ville pour tous


« Ce ne sont pas des virgules que nous voulons changer, mais la ville elle-même », explique Peter Mertens. Il évoque « une véritable révolution urbaine » : « Nous prenons parti pour une ville à la mesure des gens, une ville qui ne soit pas à vendre au plus offrant mais qui sert les besoins de ses habitants. »

Une ville appartient à ceux qui y habitent et elle doit rester vivable et accessible pour tous. Le droit à un logement convenable, à des conditions de vie décentes, à la culture et à la mobilité doivent être garantis. Comment se traduit cette vision sociale de la ville ? Solidaire a donné la parole à 4 têtes de liste du PTB : Sophie Lecron (Liège), Mathilde El Bakri (Bruxelles), John Beugnies (Mons) et Line De Witte (Louvain).

Du 14 octobre 2018 au 24 mai 2019

Parmi les 33 communes ciblées figure Anvers. La plus grande ville de Flandre constitue un enjeu majeur pour le PTB. Peter Mertens y sera tête de liste, fer de lance contre l’actuel bourgmestre et président de la N-VA, Bart De Wever. Le PTB est déjà le 4ème parti de cette ville avec plus de 8 % des voix. Il aura toutefois besoin de grandir afin de proposer une alternative de gauche aux politiques néolibérales mises en œuvre dans le laboratoire anversois. Et être dans la meilleure des positions en vue de l’élection, en 2019, d’un premier élu fédéral du côté néerlandophone du pays. Cet élu sera en Flandre le mégaphone des luttes sociales et permettra de contrer l’agenda nationaliste dans lequel souhaite nous enfermer la N-VA.

La construction du PTB, l’autre enjeu majeur

Un élu est un atout important pour donner de la visibilité et amplifier le travail du PTB. Mais il ne pourra accomplir aucune révolution urbaine sans ses membres et ses groupes de base. Le PTB a besoin de mille et une antennes dans les quartiers, de gens qui apportent un peu de leur temps, de leur expertise et de leur énergie pour soutenir les luttes, comme celles pour plus de logements sociaux ou contre la fermeture de piscines publiques. Nombreux sont ceux qui sont en quête d’un parti qui prend leur défense, qui les écoute et qui mobilise les gens pour obtenir des solutions à leurs problèmes. Les élections constituent une excellente occasion de montrer et de renforcer le PTB tel qu’il est : social, authentique et actif.

PTB


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