Le Parti Communiste Guadeloupéen ne soutiendra aucun candidat
Perspective communiste
Félix Flemin, Secrétaire général du PCG, écrit, dans un article de l'hebdomadaire communiste guadeloupéen "Nouvelles Étincelles", que le Parti communiste guadeloupéen ne soutiendra aucun candidat aux élections présidentielles d'avril-mai 2017. Les communistes veulent interpeller les candidats à partir des revendications spécifiques des outres-mers
Les élections présidentielles, législatives, sénatoriales de l'année 2017, nous concernent compte tenu de leurs répercussions sur notre quotidien et sur notre avenir, mais ce n'est pas l'élection d'un président de la République en France qui va régler les problèmes de notre pays.
Nous n'abordons pas les élections présidentielles ni sur la base du jeu politicien français, ni en supporters de tel ou tel candidat, mais à partir de nos intérêts de Guadeloupéens et considérons qu'il nous appartient de faire des propositions. Nous avons entamé une démarche consistant à rechercher avec les Partis Communistes Martiniquais et Réunionnais l'élaboration d'une plateforme commune contenant notamment notre accession à l' Autonomie et l'abrogation de l'article 72-3 de la Constitution française.
Cette plateforme sera adressée aux candidats à l'élection présidentielle, à l'exception de Marine Le Pen et de François Fillon, afin d'obtenir leur engagement d'intégrer les propositions présentées dans leur programme de mandature. C'est en fonction des réponses apportées que nous nous déterminerons. La Guadeloupe a intérêt à l'élection à la tête de l'Etat français d'un président de la République qui reconnaisse la nécessité du dépassement du modèle assimilationniste, par l'établissement de nouveaux rapports politiques fondés sur une souveraineté partagée avec l'Etat.
S'agissant des élections législatives, le Parti considère qu'il est indispensable de procéder à un renouvellement de la représentation politique en Guadeloupe. Nous allons donc présenter des candidats qui proposent une offre politique nouvelle en défendant un projet de large Autonomie conforme aux intérêts du pays et qui portent les légitimes revendications des victimes de la pwofitasyon*.
L'article complet dans Nouvelles Étincelles
*pwofitasyon, terme de créole guadeloupéen définissant "l'exploitation outrancière" de l'île et des habitants par les monopoles économiques et financiers, souvent tenu par des "békés" (descendant des planteurs esclavagistes) qui imposent sur l'archipel leurs lois économiques et leurs prix.
Nous n'abordons pas les élections présidentielles ni sur la base du jeu politicien français, ni en supporters de tel ou tel candidat, mais à partir de nos intérêts de Guadeloupéens et considérons qu'il nous appartient de faire des propositions. Nous avons entamé une démarche consistant à rechercher avec les Partis Communistes Martiniquais et Réunionnais l'élaboration d'une plateforme commune contenant notamment notre accession à l' Autonomie et l'abrogation de l'article 72-3 de la Constitution française.
Cette plateforme sera adressée aux candidats à l'élection présidentielle, à l'exception de Marine Le Pen et de François Fillon, afin d'obtenir leur engagement d'intégrer les propositions présentées dans leur programme de mandature. C'est en fonction des réponses apportées que nous nous déterminerons. La Guadeloupe a intérêt à l'élection à la tête de l'Etat français d'un président de la République qui reconnaisse la nécessité du dépassement du modèle assimilationniste, par l'établissement de nouveaux rapports politiques fondés sur une souveraineté partagée avec l'Etat.
S'agissant des élections législatives, le Parti considère qu'il est indispensable de procéder à un renouvellement de la représentation politique en Guadeloupe. Nous allons donc présenter des candidats qui proposent une offre politique nouvelle en défendant un projet de large Autonomie conforme aux intérêts du pays et qui portent les légitimes revendications des victimes de la pwofitasyon*.
L'article complet dans Nouvelles Étincelles
*pwofitasyon, terme de créole guadeloupéen définissant "l'exploitation outrancière" de l'île et des habitants par les monopoles économiques et financiers, souvent tenu par des "békés" (descendant des planteurs esclavagistes) qui imposent sur l'archipel leurs lois économiques et leurs prix.