Le bureau politique du Parti communiste libanais a publié hier un communiqué dénonçant « la tournure sanglante qu’ont prise les événements en Syrie, où la violence est montée d’un cran dans plusieurs villes contre le mouvement populaire appelant à la réforme démocratique ». « Le nombre des martyrs a augmenté suite à la répression des forces de l’ordre d’un côté et des gangs armés de l’autre, alors qu’il n’existe aucun dialogue pour parvenir à une solution », note-t-on.

Le bureau politique du PCL a manifesté « son soutien inconditionnel de l’opposition démocratique syrienne qui veut mettre en place un État laïc démocratique, seul capable de protéger l’unité nationale syrienne et d’éloigner le spectre de la guerre civile ».

Le PCL a salué la position du Liban au Conseil de sécurité, qui « a tenu tête aux États-Unis et à l’Occident, les empêchant de voter une résolution leur permettant l’ingérence dans les affaires internes syriennes ». Il a aussi critiqué « la position de certains courants libanais qui veulent entraîner le pays à devenir partie dans les dissensions syriennes internes ».