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Le Parti Communiste d'Espagne (PCE) appelle à l'unité des forces démocratiques contre le fascisme

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Enrique Santiago: "N'est pas démocrate celui qui n'est pas antifasciste. Il y a beaucoup de responsables dans ce désastre, aussi, pour commencer ceux qui ont donné livré la justice aux mains de celles et ceux qui nous ont tiré dessus "par amour" - traduction Nico Maury

Le PCE appelle à l'unité maximale des forces démocratiques et à la "tolérance 0" face à la montée du fascisme du Parti Populaire, de Ciudadanos et de VOX, suite aux résultats des élections andalouses, dans lesquelles Adelante Andalucía n'a pas obtenu le résultat que nous recherchions et le PSOE a subi un revers historique.

Pour Enrique Santiago, Secrétaire général du PCE, "le fascisme sans complexes, c'est Ortega Smith (secrétaire général de Vox - ndlr) qui déclare à La Sexta qu'ils nous ont abattu par amour, Pablo Casado (Secrétaire général du PP) demandant de nous soyons interdit et Rivera (Secrétaire général de Ciudadanos) que dans les dictatures il y a un certain ordre".

"L'ensemble des forces démocratiques politiques, sociales et syndicales doivent s'unir face à la montée de l'extrême droite, du fascisme que représentent Casado, Rivera et Abascal. "Les élections en Andalousie doivent servir d'alerte" déclare le secrétaire général du PCE, Enrique Santiago, ajoutant "qu'avec modestie et conviction, le résultat prouve également un fait: notre barrage à l'extrême droite passe toujours par l'unité populaire qui, en Andalousie est représenté par Adelante Andalucía. Le PSOE, ses mensonges et sa servilité envers les banquiers et les riches, ont désenchanté des milliers de ses électeurs et beaucoup d’entre eux ont été trompés par la propagande pour aller soutenir les nouveaux fascistes".

Le secrétaire général du PCE a salué la campagne du PCE, d'UI, de PODEMOS et de "tou.te.s les camarades qui ont rejoint le flot de dignité d'Andalucía Adelante". Il souligne que la défaite historique du PSOE annonce dans les prochains jours que le PCE, et ses organisations andalouses, évaluera la situation post-électorale et posera la question de la formation du gouvernement, dont "l'objectif premier est de stopper le fascisme", mais "nous ne sommes pas en mesure de diriger cette lutte qui ont mis un tapis rouge".

PCE.es


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