Le Parti Communiste de Grèce rend hommage à l'homme à l'œillet rouge, Nikos Belogiannis, exécuté il y a 58 ans
Nicolas Maury
Le Parc de Goudi était noir de monde pour accueillir la cérémonie organisée en l'honneur du militant communiste qui a été envoyé au peloton d'exécution avec ses camarades - Traduction AC pour Solidarité Internationale
Le Parc de Goudi était noir de monde pour accueillir la cérémonie organisée en l'honneur du militant communiste qui a été envoyé au peloton d'exécution avec ses camarades.
« Le KKE continue à honorer des figures comme Belogiannis; des militants qui sont en première ligne dans la lutte pour le pouvoir populaire, pour le socialisme ». C'était le message à retenir de la musique, des discours, des images et des symboles qui ont rythmé la cérémonie organisée par la Section d'Athènes du KKE, dans une atmosphère d'intense émotion, en l'honneur du communiste Nikos Belogiannis.
« Le KKE continue à honorer des figures comme Belogiannis; des militants qui sont en première ligne dans la lutte pour le pouvoir populaire, pour le socialisme ». C'était le message à retenir de la musique, des discours, des images et des symboles qui ont rythmé la cérémonie organisée par la Section d'Athènes du KKE, dans une atmosphère d'intense émotion, en l'honneur du communiste Nikos Belogiannis.
Au cours de la cérémonie, un discours a été prononcé par la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga. C'est dans le Parc de Goud i qu'il y a 58 ans, Nikos Belogiannis et ses camarades Ilias Argiriadis, Nikos Kaloumenos et Dimitris Batsis ont été exécutés. Travailleurs et travailleuse s, jeunes et résistants ont honoré ce communiste conséquent un jour s eulement après l'anniversaire de son sacrifice, le 30 mars 1952, avec des oeillets rouge dans ses mains, en fredonn ant des mélodies inspirées par la lutte de notre peuple et en brandissant des drapeaux rouges. Un monument érigé par le KKE en l'honneur de Nikos Belogiannis a également été inauguré.
Dans son discours, la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga a insisté sur les points suivants:
« Des militants comme Nikos Belogiannis ont fait le sacrifice suprême parce qu'ils avaient une conscience infinie de ce qu'était se battre pour les intérêts de la classe ouvri ère, du peuple; parce qu'il avait une foi profonde dans leur parti et dans la nécessité réaliste de la lutte pour une société sans exploitation de l'Homme par l'Homme, pour une société où règne la vraie liberté. Chacun d'entre nous, et particulièrement les jeunes générations de communistes, devrait faire siennes ses paroles: 'Chacun tire une force immense et inépuisable de sa foi dans le parti et dans la victoire!' Belogiannis a été assassiné parce qu'il était un cadre du KKE et de l'Armée Démocratique de Grèce.
Dans son discours, la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga a insisté sur les points suivants:
« Des militants comme Nikos Belogiannis ont fait le sacrifice suprême parce qu'ils avaient une conscience infinie de ce qu'était se battre pour les intérêts de la classe ouvri ère, du peuple; parce qu'il avait une foi profonde dans leur parti et dans la nécessité réaliste de la lutte pour une société sans exploitation de l'Homme par l'Homme, pour une société où règne la vraie liberté. Chacun d'entre nous, et particulièrement les jeunes générations de communistes, devrait faire siennes ses paroles: 'Chacun tire une force immense et inépuisable de sa foi dans le parti et dans la victoire!' Belogiannis a été assassiné parce qu'il était un cadre du KKE et de l'Armée Démocratique de Grèce.
Qui a démoli les monuments de l'Armée Rouge Soviétique qui ont été construits après la fin de la Seconde guerre mondiale en URSS et à leur place, dans certaines anciennes républiques, des monuments en hommage à la SS et aux idées Nazies ont été érigées, et pourquoi? Qui considère l'armée Hitlérienne, aujourd'hui en 2010, comme une armée de libération dans les pays Baltes – Etats-membres de l'UE – et pourquoi? Il est inutile de les nommer. Nous les connaissons déjà. Ce sont les hauts fonctionnaires des gouvernements bourgeois des pays membres de l'UE, les premiers ministres et les présidents que nous voyons dans les photos de groupes traditionnelles à la fin de chaque session de l'UE, ensemble, main dans la main. (…)
Et même un communiste qui se trouve tout seul sur son lieu de travail sans aucun soutien contre la pression du patron, doit faire son devoir, faire grève, résister. S'il ne le fait pas, alors son camarade travailleur, qui lutte aussi contre ses propres peurs, avec la question de est-ce que j'agis bien en ne faisant pas grève, trouvera une excuse pour son manque de courage, perdra un temps précieux, et ils perdront tout. Le don de soi Communiste, le désintéressement et le sens du sacrifice n'ont jamais perdu de leur valeur et de leur importance, ils n'ont pas perdu, et ne perdront jamais leur réalité substantielle.
Et même un communiste qui se trouve tout seul sur son lieu de travail sans aucun soutien contre la pression du patron, doit faire son devoir, faire grève, résister. S'il ne le fait pas, alors son camarade travailleur, qui lutte aussi contre ses propres peurs, avec la question de est-ce que j'agis bien en ne faisant pas grève, trouvera une excuse pour son manque de courage, perdra un temps précieux, et ils perdront tout. Le don de soi Communiste, le désintéressement et le sens du sacrifice n'ont jamais perdu de leur valeur et de leur importance, ils n'ont pas perdu, et ne perdront jamais leur réalité substantielle.
Nikos Belogiannis tel que croqué par Pablo Picasso
Aujourd'hui, devant ce monument, le plus grand hommage que l'on puisse rendre à ce sacrifice est une promesse: Nous continuerons à lutter inlassablement et courageusement. »