Perspective Com
Le Parti Communiste soutien la lutte des salariés de Arcelor-Mittal

Nicolas Maury

Les actions de grèves menées par les salariés d’ArcelorMittal avec leurs syndicats sont d’ordre public.
La survie de leur entreprise, de leur vie familiale et sociale et du développement industriel est en jeu

Restructurations, chômage partiel, non-renouvellement des CDD, fermetures de sites… la casse de l’emploi industriel ne connaît pas de trêve. Devant l’ampleur des dégâts annoncés, les conséquences directes pour la vie de milliers de familles, le désespoir pousse comme du chiendent sur les toits des usines abandonnées. Pendant ce temps là, on annonce la reprise, pour la bourse et les actionnaires. Pour une politique industrielle au service de l'emploi et du progrès social.

Rien ne justifie la prise d’otage de milliers de salariés quand les hommes du pouvoir politique et financier portés par l’ultralibéralisme ont seuls la responsabilité de l’effondrement économique qu’ils ont développés.

Lors des grèves ils crient <<Liberté du travail>>. Aujourd’hui ces mêmes individus larmes à l’œil, multiplient les jours de chômages, appauvrissent les femmes et Hommes en réduisant depuis des années leur pouvoir d’achat, clament l’air innocent <<c’est pour le bien économique>>. Certains responsables badant ces personnages, les relais dans la mise à mort de ceux qui créer les richesses  «LA CLASSE OUVRIERE ».


Le Parti Communiste soutien la lutte des salariés de Arcelor-Mittal
Oui, le combat de classe existe bien et encore plus d’actualité aujourd’hui !

Le Parti Communiste Français, La section Henri QUIGNON Fos sur mer soutien sans réserve l’action engagée par les salariés d’ArcelorMittal.

Quel sera le visage de la France et de nos régions d’ici quelques années après tant de fermetures, de restructurations et de délocalisations ?

Un gros dossier pour la gauche: résister ou céder, brader ou reconstruire. Les communistes ont engagé une grande bataille pour l'emploi industriel conjuguant social, écologie et démocratie. Cela appelle un changement total de logique. Les parlementaires communistes ont défendu cette année trois propositions de loi visant notamment à interdire les licenciements dans les entreprises qui font du profit, à reconnaître de nouveaux droits aux salariés à l'entreprise, à porter le SMIC à 1600 euros, à augmenter les impôts pour les contribuables les plus riches et créer un pôle public financier. Un paquet social et économique, à l'opposé du paquet fiscal de Nicolas Sarkozy pour répondre à la crise.

Pour relancer l'industrie

Il y a plusieurs cartes à jouer. Celle d'une transformation radicale du mode de financement. Il faut dissuader les entreprises et particulièrement les groupes de recourir à des marchés financiers dopés à la rentabilité et destructeurs d'emplois et d'entreprises, incitatifs aux délocalisations. Il faut promouvoir un nouveau crédit bancaire sélectif favorisant l'emploi, les salaires et les qualifications. Relancer l'industrie, c'est encore dynamiser les services publics, l'éducation, la formation, la recherche et les transports. A l'inverse, du budget 2010 du gouvernement.

Nous proposerons une rencontre avec les syndicalistes et les salariés dans les plus bref délais et à leur convenance.
Face à leurs revendications légitimes, nous avons un projet alternatif à mettre en débat et à enrichir.


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