Le Parti communiste (KSČM) retire son soutien à la coalition gouvernementale
Perspective communiste
Le Parti Communiste de Bohème et de Moravie (KSČM) a annoncé qu'il mettait fin à son soutien à l'actuelle coalition au pouvoir composée de l'ANO et des sociaux-démocrates (ČSSD), en raison de désaccords sur la politique gouvernementale.
Le parti ne présentera pas de motion de censure envers le gouvernement, mais pourrait appuyer un tel vote s'il était proposé par l'opposition.
Article et traduction Nico Maury
Le Parti Communiste de Bohème et de Moravie (KSČM) a annoncé qu'il retirait son soutien au gouvernement minoritaire tchèque composé de l'ANO et du ČSSD, à la suite de désaccords sur la politique. Les dirigeants du Parti communiste ont déclaré aux médias que leur soutien au gouvernement de Babiš cesserait, mais qu'ils n'appelleraient pas une motion de censure, préférant soutenir les politiques au cas par cas.
Les communistes sont mécontents de l'échec du gouvernement, notamment son renoncement à créer une banque publique dans la mandature. La semaine dernière, le Premier ministre a présenté une proposition pour une telle banque, basée sur la transformation de la Banque tchéco-morave de garantie et de développement (ČMZRB) en une banque qui se concentrerait principalement sur les prêts aux entreprises et aux gouvernements locaux. Cependant, les communistes doutaient qu'elle soit mise en œuvre avant les élections d'octobre.
"Le Comité central a clairement exprimé son opinion, 80% de ses membres se sont positionnés en faveur de la fin du soutien".
La fin du soutien communiste ne conduira pas nécessairement à l'effondrement du gouvernement. Le Parti communiste ne proposera pas de motion de censure contre le gouvernement, mais pourra soutenir une telle motion si l'opposition en dépose une. "Un éventuel vote de défiance, s'il était déposé par la droite, serait également un moyen pour nous d'exprimer. Le groupe parlementaire du Parti communiste voterait alors pour un vote de défiance" a déclaré le leader communiste Vojtěch Filip.
Les communistes sont mécontents de l'échec du gouvernement, notamment son renoncement à créer une banque publique dans la mandature. La semaine dernière, le Premier ministre a présenté une proposition pour une telle banque, basée sur la transformation de la Banque tchéco-morave de garantie et de développement (ČMZRB) en une banque qui se concentrerait principalement sur les prêts aux entreprises et aux gouvernements locaux. Cependant, les communistes doutaient qu'elle soit mise en œuvre avant les élections d'octobre.
"Le Comité central a clairement exprimé son opinion, 80% de ses membres se sont positionnés en faveur de la fin du soutien".
La fin du soutien communiste ne conduira pas nécessairement à l'effondrement du gouvernement. Le Parti communiste ne proposera pas de motion de censure contre le gouvernement, mais pourra soutenir une telle motion si l'opposition en dépose une. "Un éventuel vote de défiance, s'il était déposé par la droite, serait également un moyen pour nous d'exprimer. Le groupe parlementaire du Parti communiste voterait alors pour un vote de défiance" a déclaré le leader communiste Vojtěch Filip.