Le Parti communiste colombien a été reconnu comme victime du conflit armé
Perspective communiste
La Juridiction spéciale pour la paix (JEP) a reconnu le Parti communiste colombien comme une victime du conflit armé colombien.
La reconnaissance du Parti communiste comme victime de la guerre civile lui permet de garantir ses droits à la justice, à la pleine vérité.
Article et traduction Nico Maury
La Juridiction spéciale pour la paix (JEP) a reconnu le Parti communiste colombien comme une victime du conflit armé colombien, en particulier entre 1958 et 2016, une période au cours de laquelle 1200 personnes de ce parti ont été victime des paramilitaires d'extrême droite et des forces armées gouvernementales.
"Le Parti communiste colombien a démontré qu'il avait subi des actes de violences pendant le conflit armé, qui a touché 1200 personnes entre 1958 et 2016, la JEP a accrédité ces attaques dans le cadre du "cas 06": 'Victimisation des membres de l'Union patriotique (UP) par les Agents de l'État".
Pendant près de six décennies, les communistes colombiens ont été victime de 304 homicides, 35 disparitions, des déplacements forcés dans les trois régions (Meta, Magdalena Medio et Urabá). L'objectif devait permettre de détruire le Parti communiste et la JUCO (Jeunesse communiste) au niveau local, régional et national.
La reconnaissance du Parti communiste comme victime de la guerre civile lui permet de garantir ses droits à la justice, à la pleine vérité.
"Le Parti communiste colombien a démontré qu'il avait subi des actes de violences pendant le conflit armé, qui a touché 1200 personnes entre 1958 et 2016, la JEP a accrédité ces attaques dans le cadre du "cas 06": 'Victimisation des membres de l'Union patriotique (UP) par les Agents de l'État".
La JEP acredita al Partido Comunista Colombiano como víctima en el #Caso06 (Victimización de miembros de la Unión Patriótica).
— Jurisdicción Especial para la Paz (@JEP_Colombia) May 26, 2021
Esta colectividad demostró que sufrió hechos victimizantes durante el conflicto armado, que afectaron a 1.200 personas entre 1958 y 2016. pic.twitter.com/nVsG4dJ3lM
Pendant près de six décennies, les communistes colombiens ont été victime de 304 homicides, 35 disparitions, des déplacements forcés dans les trois régions (Meta, Magdalena Medio et Urabá). L'objectif devait permettre de détruire le Parti communiste et la JUCO (Jeunesse communiste) au niveau local, régional et national.
La reconnaissance du Parti communiste comme victime de la guerre civile lui permet de garantir ses droits à la justice, à la pleine vérité.