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Le Parti communiste japonais remporte 12,18% des voix à Tokyo

Perspective communiste

Les élections se déroulaient le 22 juin pour renouveler les 127 membres de l'Assemblée métropolitaine de Tokyo.

Lors de ce scrutin, le Parti libéral-démocrate, qui dirige le pays presque sans interruption depuis 1955, a reçu une sanction électorale.

Le Parti communiste japonais remporte 12,18% des voix et 14 sièges.

Article et traduction Nico Maury

Lors des élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo, le Parti libéral-démocrate, au pouvoir, a remporté son plus faible nombre de sièges, tandis que le parti Komeito, son allié, connait aussi un recul électoral. Les forces combinées du PLD, du Komeito et le TFNK sécurisent 71 sièges (-7) et conservent la majorité. Ces résultats sont très mauvais pour le pouvoir dirigé par l'administration Koike.

12,18% des voix et 14 sièges pour le Parti communiste

Le Parti communiste japonais a mené une campagne en mettant en avant ses trois engagements clés : « augmentations de salaires », « soins médicaux et infirmiers » et « accès au logement ».

Le JCP a recueilli 489.084 voix (12,18 %) dans les 24 circonscriptions où il a présenté des candidats. Ce chiffre dépasse largement les 375.084 voix (7,95 %) obtenues dans les mêmes circonscriptions lors de l'élection proportionnelle pour les élections à la Chambre des représentants de 2024.

Bien que la nature et les conditions des élections à l'assemblée métropolitaine et des élections générales diffèrent, le fait que le parti ait pu obtenir un nombre important de voix, en progression par rapport à l'année dernière pour la Chambre des représentants, constitue un résultat positif.

Quatorze membres du Parti communiste japonais ont été élus. Il s'agit d'une baisse de cinq sièges par rapport aux dernières élections de 2021. Les 14 sièges gagnés sont un résultat décevant, malgré des résultats importants, comme la reconquête d'un siège dans le 3e district de Kitatama, la victoire dans trois districts à deux sièges (circonscription de Bunkyo, ville de Hino, 4e district de Kitatama) et quatre districts à trois sièges (circonscription de Kita, circonscription de Toshima, 1er district de Kitatama, 3e district de Kitatama).

Dans les districts comptant un à trois sièges, le Parti communiste a coopéré avec les partis d'opposition tels que le Parti démocrate constitutionnel, le Parti social-démocrate et Seikatsusha.

Des candidats du Parti communiste ont été élus en tant que « candidats conjoints citoyens-opposition » dans les arrondissements de Bunkyo, Toshima et Kita, la ville de Hino et les 1er, 3e et 4e arrondissements de Kitatama. Des candidats conjoints de l'opposition ont également été élus dans les arrondissements de Taito, Meguro, Shibuya et Nakano, les villes de Tachikawa, Musashino, Koganei, Kodaira et Nishitokyo, ainsi que dans le 2e arrondissement de Kitatama (villes de Kokubunji et Kunitachi).

71 sièges pour les partis au pouvoir, 44 sièges pour l'opposition

Le parti Tomin Fāsuto no Kai, allié du pouvoir, a remporté 31 sièges (+5). Il est devenu le plus grand parti, remplaçant le PLD, qui a perdu un nombre important de sièges (21 sièges conservés). Le Komeito remporte 19 sièges (-3). Le Parti de la restauration du Japon, avait six candidats en lice, mais aucun n'a été élu et le parti a perdu l'un de ses sièges existants.

Le Parti démocrate constitutionnel a remporté 17 sièges, soit deux de plus que lors des élections précédentes. Le Seikatsusha conserve son siège. Le Parti démocratique du peuple, qui ne détenait aucun siège à l'assemblée métropolitaine, en a remporté neuf. Le Sanseitō en a remporté trois, tandis que le Parti social-démocrate, Reiwa Shinsengumi, et les autres partis n'en ont remporté aucun.

Les candidats indépendants remportent 12 sièges.


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