Le Parti communiste sud-africain rejette tout gouvernement avec les néolibéraux et Jacob Zuma
Perspective communiste
Le Parti communiste sud-africain ferme la porte à la constitution d'un gouvernement de coalition avec "les forces néolibérales opposées à l'ANC" et les corrompus du uMkhonto weSizwe de Jacob Zuma.
Le SACP soutient la constitution d'un gouvernement minoritaire doté de caractéristiques d'unité nationale.
Article et traduction Nico Maury
Le Parti communiste sud-africain (SACP) soutient la constitution d'un gouvernement minoritaire doté de caractéristiques d'unité nationale.
Le SACP s'oppose à la formation d'un gouvernement du Congrès national africain qui comprendrait l'Alliance démocratique (AD) et le parti uMkhonto weSizwe (MK). Le Secrétaire général du SACP, Solly Mapaila, estime que le gouvernement ne doit pas être ouvert aux forces néolibérales de droite anti-ANC dirigées par le DA.
Le Bureau politique du SACP explique que la DA, fortement soutenu par les monopoles capitalistes, principalement la bourgeoisie blanche dont les racines remontent à l'époque de l'oppression coloniale et de l'apartheid, s'est organisé dans ce qu'on appelle le groupe multilatéral "charte des partis". Ce regroupement a également reçu le soutien de l'impérialisme occidental via ses fondations.
De même, le SACP s’oppose à un accord de coalition avec le MK, dont "les origines remontent au factionnalisme, à la corruption de l’État" par Jacob Zuma. "Son action a paralysé bon nombre d'entreprises et d'administrations publiques, ce qui a eu un impact négatif sur la capacité de notre État à servir la population. Le comportement factionnel et le nationalisme ethnique de ceux qui dirigent le MKP ont eu un impact négatif sur notre propre mouvement, et ses performances électorales".
Le SACP entend poursuivre son engagement de la coalition dirigée par l’ANC et à travers des campagnes pour mobiliser la classe ouvrière contre ses adversaires stratégiques que sont les néolibéraux et les corrompus.
Dans l’intérêt de la classe ouvrière, le SACP donne la priorité à la stabilité de la gouvernance plutôt qu’à l’instabilité souvent associée aux coalitions gouvernementales locales.
Le SACP s'oppose à la formation d'un gouvernement du Congrès national africain qui comprendrait l'Alliance démocratique (AD) et le parti uMkhonto weSizwe (MK). Le Secrétaire général du SACP, Solly Mapaila, estime que le gouvernement ne doit pas être ouvert aux forces néolibérales de droite anti-ANC dirigées par le DA.
Le Bureau politique du SACP explique que la DA, fortement soutenu par les monopoles capitalistes, principalement la bourgeoisie blanche dont les racines remontent à l'époque de l'oppression coloniale et de l'apartheid, s'est organisé dans ce qu'on appelle le groupe multilatéral "charte des partis". Ce regroupement a également reçu le soutien de l'impérialisme occidental via ses fondations.
De même, le SACP s’oppose à un accord de coalition avec le MK, dont "les origines remontent au factionnalisme, à la corruption de l’État" par Jacob Zuma. "Son action a paralysé bon nombre d'entreprises et d'administrations publiques, ce qui a eu un impact négatif sur la capacité de notre État à servir la population. Le comportement factionnel et le nationalisme ethnique de ceux qui dirigent le MKP ont eu un impact négatif sur notre propre mouvement, et ses performances électorales".
Le SACP entend poursuivre son engagement de la coalition dirigée par l’ANC et à travers des campagnes pour mobiliser la classe ouvrière contre ses adversaires stratégiques que sont les néolibéraux et les corrompus.
Dans l’intérêt de la classe ouvrière, le SACP donne la priorité à la stabilité de la gouvernance plutôt qu’à l’instabilité souvent associée aux coalitions gouvernementales locales.
