Le Parti progressiste du peuple remporte les élections législatives en République coopérative du Guyana
Perspective communiste
Les élections législatives se déroulaient en République coopérative du Guyana (voisine du Venezuela) et dans un contexte de tensions régionales entre le Venezuela et les États-Unis.
Le Parti progressiste du peuple, au pouvoir, a remporté le scrutin législatif et a renforcé son implantation.
Article et traduction Nico Maury
Selon les résultats définitifs, le Parti progressiste du peuple remporte 36 des 65 sièges (+3) de l'Assemblée nationale.
Le PPP/C recueille 55,31 % des voix (+4,6) et s'impose très largement face au candidat de droite Azruddin Mohamed (24,87% et 16 sièges) et, à la surprise générale, face à l'APNU d'Aubrey Norton qui termine troisième du scrutin (17,79% et 12 sièges).
C'est la première fois, depuis 1961, que le bipartisme s'efface et que l'un des deux partis historiques cède le pas. Enfin, le Mouvement En Avant Guyana remporte un siège avec 0,99% des voix.
Le PPP/C arrive en tête dans huit des dix régions du pays, et le WIN d'Azruddin Mohamed dans les deux autres régions.
Irruption de la droite populiste
Le candidat de droite, comme Milei en Argentine ou d'autres populistes de droite, a mené une campagne populiste et anti-intellectuelle/élite dirigée notamment à l'attention des classes sociales les plus précaires. Il a mené sa campagne autour de promesses monétaires alors qu'il est menacé d'extradition vers les États-Unis.
Le PPP/C a réalisé une importante campagne à partir des réalisations du gouvernement dans le domaine économique, porté par les importants revenus pétroliers, et autour de l'avenir du pays, de sa souveraineté et de sa sécurité nationale face aux menaces du Venezuela.
Le PPP/C a réussi à corriger les erreurs politiques des sociaux-démocrates de APNU.
Le PPP/C veut, pendant son second mandat, mettre la priorité sur l'investissement dans les infrastructures, sur les salaires et les pensions, baisser les prix des matières premières comme l'électricité.
Une défaite politique du Venezuela
Les tensions géopolitiques, autour de la région du Guayana Esequiba, internationalement reconnue comme faisant partie du Guyana et riche en pétrole, ont fortement impacté le résultat des élections.
Pire, les menaces du Venezuela ont poussé le gouvernement d'Irfaan Ali à demander la protection des États-Unis. Ce qui est une erreur politique. Ces élections sont une défaite pour Nicolás Maduro qui voit sa stratégie nationaliste se retourner contre lui et permet aux yankees de renforcer l'étau autour du Venezuela.
* Le Parti Progressiste du Peuple est (à cette heure) membre de la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers.
Le PPP/C recueille 55,31 % des voix (+4,6) et s'impose très largement face au candidat de droite Azruddin Mohamed (24,87% et 16 sièges) et, à la surprise générale, face à l'APNU d'Aubrey Norton qui termine troisième du scrutin (17,79% et 12 sièges).
C'est la première fois, depuis 1961, que le bipartisme s'efface et que l'un des deux partis historiques cède le pas. Enfin, le Mouvement En Avant Guyana remporte un siège avec 0,99% des voix.
Le PPP/C arrive en tête dans huit des dix régions du pays, et le WIN d'Azruddin Mohamed dans les deux autres régions.
Irruption de la droite populiste
Le candidat de droite, comme Milei en Argentine ou d'autres populistes de droite, a mené une campagne populiste et anti-intellectuelle/élite dirigée notamment à l'attention des classes sociales les plus précaires. Il a mené sa campagne autour de promesses monétaires alors qu'il est menacé d'extradition vers les États-Unis.
Le PPP/C a réalisé une importante campagne à partir des réalisations du gouvernement dans le domaine économique, porté par les importants revenus pétroliers, et autour de l'avenir du pays, de sa souveraineté et de sa sécurité nationale face aux menaces du Venezuela.
Le PPP/C a réussi à corriger les erreurs politiques des sociaux-démocrates de APNU.
Le PPP/C veut, pendant son second mandat, mettre la priorité sur l'investissement dans les infrastructures, sur les salaires et les pensions, baisser les prix des matières premières comme l'électricité.
Une défaite politique du Venezuela
Les tensions géopolitiques, autour de la région du Guayana Esequiba, internationalement reconnue comme faisant partie du Guyana et riche en pétrole, ont fortement impacté le résultat des élections.
Pire, les menaces du Venezuela ont poussé le gouvernement d'Irfaan Ali à demander la protection des États-Unis. Ce qui est une erreur politique. Ces élections sont une défaite pour Nicolás Maduro qui voit sa stratégie nationaliste se retourner contre lui et permet aux yankees de renforcer l'étau autour du Venezuela.
* Le Parti Progressiste du Peuple est (à cette heure) membre de la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers.