Le PdCI s'affirme plus communiste que jamais !
Perspective communiste
Le Parti des Communistes Italiens a tenu son congrès fin juillet. Il appelle à l’unité des communistes et à la clarification de leur rôle dans la société
Il a fallu attendre 2008 pour que le Parti des Communistes Italiens (PdCI) adopte le centralisme démocratique. C’était samedi dernier lors du Ve Congrès, à Salsomaggiore Terme, de cette organisation née en 1998 d’une scission du Parti de la Refondation Communiste (PRC). Ce dernier avait alors décidé de quitter le précédent gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi. Ce centralisme démocratique devrait permettre, justifie le secrétaire général réélu Oliviero Diliberto lors de la présentation de ses conclusions, de vérifier que les secrétaires départementaux appliquent réellement les décisions de congrès, notamment celle de retourner devant les entreprises, où la droite a su par son travail de terrain s’implanter ces dernières années.
Faisant l’analyse que la droite a su conquérir « le sens commun » en instrumentalisant la peur, le Congrès a cherché à clarifier le rôle des communistes « dans la dimension politico-institutionnelle », et d’être concrets. Comme moyen de « transition vers la transformation générale de la société », le PdCI propose « l’application intégrale de la Constitution née de la résistance » qui doit être à la base des alliances futures. Les droits reconnus par la très progressiste Constitution italienne « ne peuvent pas être négociés, ils doivent être pratiqués dans leur extrême radicalité », estime le Congrès.