Le Président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, veut revenir aux 39 heures payées 35
Perspective communiste
Travailler plus sans être payé plus ? Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a proposé mardi 3 mars, sur France Inter, de passer aux "39 heures payées 35" et qu'en échange, il n'y ait "plus d'augmentation de la fiscalité"
Interrogé sur les propositions économiques de Nicolas Sarkozy livrées lundi dans un entretien au Figaro, le centriste répond : "Je ne serais pas pour la réduction d'un fonctionnaire sur deux, c'est un système à l'aveugle qui ne fonctionne pas et a montré ses limites."
"Quand on est passé des 39 heures aux 35, il n'y a pas eu de baisse de salaire", a justifié le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis). D'après lui, cette mesure permettrait "de rembourser nos dettes, d'arrêter d'alourdir la charge sur la tête de nos enfants (...)." Et d'énumérer : "Est-ce qu'avant 1997, la France avait plus de chômeurs ? Non, elle en avait moins. Est-ce qu'elle avait moins de dette ? Oui, elle avait moins de dette. Est-ce qu'elle avait une meilleure compétitivité ? Est-ce que le pouvoir d'achat était moindre ?"
"Tout ça est financé par des déficits publics"
Pour lui, "on s'est offert quatre heures de réduction du temps de travail contre notre propre intérêt, et contre nos enfants, car en plus, tout ça est financé par des déficits publics, et nos enfants vont devoir payer les loisirs que nous nous sommes accordés." Jean-Christophe Lagarde s'en est pris au Code du travail, "casse-tête permanent pour les entreprises", et à l'existence de seuils sociaux. Selon l'élu, "dans tous les pays du monde, sans exception, là où on travaille plus longtemps dans la semaine et dans la vie, il y a moins de chômage, et notamment des jeunes."
http://www.francetvinfo.fr/economie/impots/reforme-fiscale/le-centriste-jean-christophe-lagarde-veut-39-heures-payees-35_838885.html
"Quand on est passé des 39 heures aux 35, il n'y a pas eu de baisse de salaire", a justifié le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis). D'après lui, cette mesure permettrait "de rembourser nos dettes, d'arrêter d'alourdir la charge sur la tête de nos enfants (...)." Et d'énumérer : "Est-ce qu'avant 1997, la France avait plus de chômeurs ? Non, elle en avait moins. Est-ce qu'elle avait moins de dette ? Oui, elle avait moins de dette. Est-ce qu'elle avait une meilleure compétitivité ? Est-ce que le pouvoir d'achat était moindre ?"
"Tout ça est financé par des déficits publics"
Pour lui, "on s'est offert quatre heures de réduction du temps de travail contre notre propre intérêt, et contre nos enfants, car en plus, tout ça est financé par des déficits publics, et nos enfants vont devoir payer les loisirs que nous nous sommes accordés." Jean-Christophe Lagarde s'en est pris au Code du travail, "casse-tête permanent pour les entreprises", et à l'existence de seuils sociaux. Selon l'élu, "dans tous les pays du monde, sans exception, là où on travaille plus longtemps dans la semaine et dans la vie, il y a moins de chômage, et notamment des jeunes."
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