Le Sénat bolivien ouvre la voie à de nouvelles élections, sans valider l'auto-proclamation de Jeanine Áñez
Perspective communiste
Le processus de "loi exceptionnelle" a été lancé à la suite d'un accord entre les sénateurs-sénatrices du MAS, qui dispose d'une large majorité dans les deux chambres de l'Assemblée législative, et les élu.e.s de l'opposition - traduction Nico Maury
Le Sénat bolivien a entamé mercredi le débat sur une " loi exceptionnelle et transitoire" pour la convocation d'élections générales, dans le but de sortir le pays de la crise politique.
"Nous considérons deux projets qui coïncident fondamentalement, dans lesquels des délais doivent être réduits, tels que l'élimination d'élections primaires, les délais de qualification et d'autres étapes, en cherchant à faire adopter cette loi au moins cette semaine au Sénat", a déclaré le sénateur Óscar Ortiz, président de la commission en charge de ce projet.
Le processus de la "loi exceptionnelle" a été lancé à la suite d'un accord entre le MAS, qui dispose d'une large majorité dans les deux chambres de l'Assemblée législative, et les groupes d'opposition minoritaires. "Je salue les deux forces politiques (minoritaires) pour avoir assisté à la réunion d'aujourd'hui et avoir atteint un consensus", a déclaré la présidente du Sénat, Eva Copa (MAS), en annonçant la décision de débattre de la loi électorale sans interruption jusqu'à son approbation.
Pas de reconnaissance de l'auto-proclamée Jeanine Áñez
Contrairement à ce qui circule, le Sénat ne valide pas l'auto-proclamation de la sénatrice putschiste Jeanine Áñez. Une rumeur veut que le Mouvement pour le socialisme (MAS) ai reconnu la présidente autoproclamée, or il n'en ai rien.
"Nous considérons deux projets qui coïncident fondamentalement, dans lesquels des délais doivent être réduits, tels que l'élimination d'élections primaires, les délais de qualification et d'autres étapes, en cherchant à faire adopter cette loi au moins cette semaine au Sénat", a déclaré le sénateur Óscar Ortiz, président de la commission en charge de ce projet.
Le processus de la "loi exceptionnelle" a été lancé à la suite d'un accord entre le MAS, qui dispose d'une large majorité dans les deux chambres de l'Assemblée législative, et les groupes d'opposition minoritaires. "Je salue les deux forces politiques (minoritaires) pour avoir assisté à la réunion d'aujourd'hui et avoir atteint un consensus", a déclaré la présidente du Sénat, Eva Copa (MAS), en annonçant la décision de débattre de la loi électorale sans interruption jusqu'à son approbation.
Pas de reconnaissance de l'auto-proclamée Jeanine Áñez
Contrairement à ce qui circule, le Sénat ne valide pas l'auto-proclamation de la sénatrice putschiste Jeanine Áñez. Une rumeur veut que le Mouvement pour le socialisme (MAS) ai reconnu la présidente autoproclamée, or il n'en ai rien.
Es importante aclarar en honor a la verdad que circula un documento falso. La exposición de motivos del proyecto de ley que presentó la bancada del MAS-IPSP es esta. Pido a los medios corregir el dato. pic.twitter.com/jINjxahG0F
— Adriana Salvatierra (@Adriana1989sa) November 21, 2019