Le Sénat rejette le premier budget du quinquennat Hollande
Perspective communiste
Les sénateurs ont rejeté mercredi 28 novembre la première partie du projet de loi de finances pour 2013, par 165 voix contre 156. Les sénateurs Communistes, républicains et citoyens (CRC) ont annoncé ce mardi, alors qu'ils devaient s'abstenir dans la journée sur le projet de loi de finances 2013, qu'ils s'opposeront en décembre au projet de loi de finances rectificative (PLFR) "si rien ne bouge"
Une fois encore, la majorité de gauche, qui n'a que six voix d'avance, n'a pas fait bloc face à la droite UMP et UDI-UC centriste. Les communistes ont fait bande à part en s'abstenant alors que les trois autres groupes de gauche PS, Ecologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté pour. Le ministre de l'intérieur Manuel Valls a regretté, sur BFMTV, que le parti communiste "joigne ses voix à celles de la droite", rappelant que "l'Assemblée nationale aura le dernier mot".
C'est le quatrième texte repoussé au Sénat, après ceux sur l'énergie, la programmation budgétaire 2012-2017 et le projet de budget de la Sécurité sociale, toujours à l'initiative des communistes. "Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche", se justifient-ils dans une lettre ouverte reprochant au gouvernement de "n'avoir pas vu ou plutôt, pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe".
"En décembre, si rien ne bouge, nous nous opposerons au projet de loi de finances rectificative", écrivent les 20 sénateurs CRC dans une lettre ouverte intitulée "débat au Sénat: pourquoi nous refusons l'austérité!". Le PLFR doit en effet, "pour l'essentiel, intégrer les dispositions du pacte de compétitivité, qui prennent à contre-pied la gauche, en allant à l'encontre des intérêts populaires", poursuivent-ils.
"Alors que le peuple a voté pour "un changement maintenant", ce sont les dogmes libéraux qui, au-delà de quelques mesures positives, perdurent. Ils ont pour nom: compétitivité, réduction des dépenses publiques et coût du travail", soulignent-ils.
Les sénateurs CRC "ne sont pas figés dans une attitude de refus systématique et stérile. Nous avons des propositions, en particulier pour la justice sociale, pour une lutte déterminée contre le chômage avec la mesure emblématique d'interdiction des licenciements boursiers (..). Nous agissons avec détermination pour que ces propositions soient prises en compte", ajoutent-ils.
Les sénateurs CRC n'ont pas voté la ratification du traité budgétaire européen, l'instauration de la règle d'or, la loi de finances et celle de financement de la sécurité sociale, le texte sur le statut des étrangers. "Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche", écrivent-ils, reprochant au gouvernement de "n'avoir pas vu ou plutôt, n'avoir pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe".
C'est le quatrième texte repoussé au Sénat, après ceux sur l'énergie, la programmation budgétaire 2012-2017 et le projet de budget de la Sécurité sociale, toujours à l'initiative des communistes. "Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche", se justifient-ils dans une lettre ouverte reprochant au gouvernement de "n'avoir pas vu ou plutôt, pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe".
"En décembre, si rien ne bouge, nous nous opposerons au projet de loi de finances rectificative", écrivent les 20 sénateurs CRC dans une lettre ouverte intitulée "débat au Sénat: pourquoi nous refusons l'austérité!". Le PLFR doit en effet, "pour l'essentiel, intégrer les dispositions du pacte de compétitivité, qui prennent à contre-pied la gauche, en allant à l'encontre des intérêts populaires", poursuivent-ils.
"Alors que le peuple a voté pour "un changement maintenant", ce sont les dogmes libéraux qui, au-delà de quelques mesures positives, perdurent. Ils ont pour nom: compétitivité, réduction des dépenses publiques et coût du travail", soulignent-ils.
Les sénateurs CRC "ne sont pas figés dans une attitude de refus systématique et stérile. Nous avons des propositions, en particulier pour la justice sociale, pour une lutte déterminée contre le chômage avec la mesure emblématique d'interdiction des licenciements boursiers (..). Nous agissons avec détermination pour que ces propositions soient prises en compte", ajoutent-ils.
Les sénateurs CRC n'ont pas voté la ratification du traité budgétaire européen, l'instauration de la règle d'or, la loi de finances et celle de financement de la sécurité sociale, le texte sur le statut des étrangers. "Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche", écrivent-ils, reprochant au gouvernement de "n'avoir pas vu ou plutôt, n'avoir pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe".
