Depuis plus d’un mois, un mouvement social de très grande ampleur se développe en Guadeloupe et s’étend maintenant aux autres départements d’Outre Mer.

Il traduit les grandes difficultés auxquelles les populations sont confrontées au quotidien, tant en matière d’emploi que de pouvoir d’achat. Les salaires, les prestations et dotations, les minima sociaux sont totalement inadaptés au niveau des prix largement plus élevés qu’en métropole.

C’est une crise sociale très grave à laquelle il a y urgence de répondre. A ce jour gouvernement et patronat restent sourds.

A la crise sociale, s’ajoutent désormais la violence et le drame. De très nombreux Val-de-Marnais, issus des départements d’Outre Mer, m’ont fait part de leurs inquiétudes et de leur indignation. Je partage leur sentiment.

Le seul moyen de faire cesser les troubles, c’est bien de répondre positivement aux besoins des départements et de leurs populations. Je veux donc exprimer toute ma solidarité à nos compatriotes d’Outre Mer et m’adressant au gouvernement et au président de la République, je leur demande de ne plus tarder :

- pour répondre aux légitimes revendications des salariés concernant les augmentations de salaires et l’amélioration des conditions de vie sur l’île.

- pour garantir aux populations insulaires un traitement respectueux de l’égalité républicaine et de leur dignité humaine .