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Le Venezuela claque la porte du FMI et de la Banque Mondiale

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Dans une allocution prononcée lundi, à la veille de la fête des travailleurs, Hugo Chavez a annoncé qu’il souhaitait que le Venezuela quitte la Banque mondiale et le FMI. Il compte créer une institution bancaire régionale (ALBA) , financée par les revenus que le Vénézuéla tire de ses hydrocarbures, qui se substituerait aux deux institutions responsables de la pauvreté en Amérique du sud

Le Venezuela claque la porte du FMI et de la Banque Mondiale
La veille, déjà, le président vénézuélien avait affirmé devant les représentants des pays alliés du Vénézuéla que l’Amérique latine irait mieux sans la Banque mondiale et le FMI.

"Il vaut mieux que nous sortions avant qu’on nous ait pillés. Pourquoi ? Parce que [ces institutions] sont en crise" soutient, lundi, Chavez, qui dit avoir "lu dans la presse que le FMI ne pouvait pas payer les salaires". "Ici, c’est le FMI qui commandait, ce mécanisme aux mains de l’impérialisme nord-américain (...) afin d’imposer [au Vénézuéla] des politiques économiques et sociales brutales".

Bientôt sous l’impulsion de Hugo Chavez va se créer "EL BANCO DEL SUR" (la banque du sud), l’Argentine, la Bolivie et d’autres pays d’Amérique latine sont prêts à se désenchaîner du FMI et de la BM.

Chavez, qui dirige le pays depuis 1999, annonce ce retrait quelques semaines après que le Vénézuéla a remboursé ses dernières dettes auprès de la Banque mondiale. Il a d’ailleurs dit qu’il allait demander aux institutions de Washington "de rendre ce qui nous appartient" : "Nous avons quelques dollars là-bas", a-t-il lancé.

Chavez a par ailleurs annoncé une augmentation de 20% du salaire minimum (en France, pays très riche on refuse le SMIC à 1500 euros), et une réduction, d’ici 2010, à 6 heures quotidiennes de la durée légale du travail (en France on veut revenir aux 40 heures). "Les travailleurs vénézuéliens méritent le meilleur du meilleur", rétorque Chavez.


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