Selon un accord conclu avec le gouvernement du président Hugo Chavez, quatre compagnies, Total (France), Statoil (Norvège), Chevron (Etats-Unis) et BP (Grande-Bretagne) ont accepté que la part de la compagnie nationale Petroleos de Venezuela (PDVSA) devienne nettement majoritaire dans les co-entreprises de l'Orénoque. "La participation de PDVSA (compagnie public) est passée de 39% à 78% en moyenne dans la ceinture de l'Orénoque".

En revanche, aucun accord n'a pu être trouvé avec les deux majors américaines ConocoPhillips et ExxonMobil, qui ont préféré se retirer purement et simplement de la riche région, a précisé le ministre vénézuélien de l'Energie Rafael Ramirez.

Caracas avait fixé au 26 juin la date-limite pour parvenir à un accord sur la nouvelle répartition du capital et les indemnisations des sociétés étrangères, faute de quoi il menaçait d'une expropriation totale pour pouvoir exploiter le brut extra-lourd de cette région.

Le renforcement de la présence étatique dans le pétrole est l'une des facettes du virage anti-capitaliste et communiste impulsé par Hugo Chavez, qui a aussi annoncé à grands fracas lundi la sortie du Venezuela du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, "mécanismes de l'impérialisme" pour exploiter les pays pauvres.

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