Le Venezuela procède à de nouvelles nationalisations
Nicolas Maury
Le Vénézuela a procédé à de nouvelles nationalisations dans le secteur pétrolier et s'apprête à devenir exportateur de gaz
Parmi ces activités se trouve un important chantier mené par la compagnie américaine Williams Companies. Par ailleurs, le Président vénézuelien Hugo Chavez a inauguré en début de semaine dernière le premier forage de gaz naturel du pays. Situé dans le nord-est du pays, il offrira dans un premier temps une production de 616 000 m3 de gaz par jour, pour atteindre 1,96 million de m3.
D'ici 2013, PDVSA prévoit 36 forages qui pourraient permettre d'élever à près de 72 millions de m3 la production du pays, soit davantage que ce qui est consommé. Le champ gazier dispose de réserves prouvées de 410 000 milliards de mètres cubes.
Au Venezuela, elles sont des centaines, spécialisées dans le transport, l'injection d'eau ou le traitement du gaz naturel. Le ministre des Hydrocarbures, Rafael Ramirez, a assuré qu'il publierait sous peu une liste des entreprises concernées. Les premières seront celles qui ont interrompu leur travail, se plaignant de ne pas être payées par PDVSA. Ainsi le groupe américain Helmerich & Payne a stoppé progressivement ses activités sur les plates-formes pétrolières, arguant que la compagnie vénézuélienne lui devait 116 millions de dollars. Un autre fournisseur de service américain, William Cos, se plaint d'une ardoise de 241 millions de dollars.
Pour le gouvernement, ces retards s'expliquent par la volonté des groupes de «spéculer» contre PDVSA. Ces trois dernières années, les tarifs des prestataires de service ont explosé à mesure que le cours du pétrole grimpait. La dépréciation de l'or noir depuis la mi-2008 tarde à se répercuter sur leurs honoraires.
La compagnie pétrolière publique Petroleos de Venezuela (PDVSA) "a pris le contrôle des opérations et est entré immédiatement en possession des installations, de la documentation et des biens et équipements affectés aux activités" de ces 39 entreprises, a indiqué le Journal officiel.
Ces compagnies, qui opéraient sur le lac de Maracaibo, au nord-ouest du pays, ont été les premières expropriées en application de la loi adoptée la semaine dernière par le parlement qui octroie à l'Etat le contrôle des activités liées au secteur des hydrocarbures, comme celles d'injection d'eau, de vapeur ou de gaz, de transport des travailleurs ou d'autres types de services.
Parmi elles figurent notamment AF Marine Center, American Launch, Zulia Towing and Barge, Ehcopeck, Pro-tec International, Venezuela Netherland Field Contractors, Tidewater Marine Service, Consorcio Kapplan Industry, Interlago Transport et Sea Tech de Venezuela.
Plusieurs d'entre elles sont des filiales de compagnies étrangères ou ont été créées par des immigrés il y a plusieurs dizaines d'années, selon des sources du secteur.
Pour le gouvernement, ces retards s'expliquent par la volonté des groupes de «spéculer» contre PDVSA. Ces trois dernières années, les tarifs des prestataires de service ont explosé à mesure que le cours du pétrole grimpait. La dépréciation de l'or noir depuis la mi-2008 tarde à se répercuter sur leurs honoraires.
La compagnie pétrolière publique Petroleos de Venezuela (PDVSA) "a pris le contrôle des opérations et est entré immédiatement en possession des installations, de la documentation et des biens et équipements affectés aux activités" de ces 39 entreprises, a indiqué le Journal officiel.
Ces compagnies, qui opéraient sur le lac de Maracaibo, au nord-ouest du pays, ont été les premières expropriées en application de la loi adoptée la semaine dernière par le parlement qui octroie à l'Etat le contrôle des activités liées au secteur des hydrocarbures, comme celles d'injection d'eau, de vapeur ou de gaz, de transport des travailleurs ou d'autres types de services.
Parmi elles figurent notamment AF Marine Center, American Launch, Zulia Towing and Barge, Ehcopeck, Pro-tec International, Venezuela Netherland Field Contractors, Tidewater Marine Service, Consorcio Kapplan Industry, Interlago Transport et Sea Tech de Venezuela.
Plusieurs d'entre elles sont des filiales de compagnies étrangères ou ont été créées par des immigrés il y a plusieurs dizaines d'années, selon des sources du secteur.