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Le Venezuela rejette les ingérences coloniales de l'Union européenne

Perspective communiste

Le Venezuela a rejeté mardi l'ingérence de l'Union européenne dans le fonctionnement des institutions de la puissance publique vénézuélienne, comme l'a rapporté le ministre des Affaires étrangères de la République bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza et du président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros.

Article et traduction Nico Maury

De même, le gouvernement condamne la revendication européenne d'imposer une sorte de contrôle sur le fonctionnement des institutions démocratiques du Venezuela, ce qui est une autre démonstration de l'arrogance et de la nostalgie colonialistes qui persistent dans les veines des élites dominantes du vieux continent.

En ce sens, le gouvernement bolivarien a réaffirmé que le Venezuela est un pays libre et indépendant qui n'accepte, ni n'acceptera, d'ingérence flagrante d'aucun gouvernement ou organisation internationale.

Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, a rejeté mardi la déclaration de l'Union européenne (UE) dans laquelle ils ont défini leur position sur les décisions adoptées par la Cour suprême de justice du Venezuela (TSJ) : "L'Union européenne sortez du Venezuela, c'est assez".

En solidarité avec les Afro-descendant.e.s qui sont dans les rues des principales villes du monde pour exiger justice et égalité, le président Maduro a déclaré qu'au Venezuela toutes les statues des colonialistes, des assassins et des impérialistes ont été démolies depuis longtemps. "Le Venezuela n'est l'arrière-cour de personne!".

Voici le texte intégral de la déclaration:

La République bolivarienne du Venezuela rejette la déclaration de M. Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que les termes de la déclaration accordée au Spectral International Contact Group, concernant les derniers événements politiques et institutionnels au Venezuela.

L'ingérence récente de l'Union européenne dans le fonctionnement des organes de la puissance publique du Venezuela est sans précédent dans l'histoire des relations entre ce groupe de pays et Notre Amérique latine, les Caraïbes et viole les principes les plus élémentaires du droit international.

La prétention européenne à imposer une sorte de contrôle sur le fonctionnement des institutions démocratiques du Venezuela est une autre démonstration de la fierté et de la nostalgie colonialistes qui persistent dans les veines corporatives des élites dominantes du vieux continent.

En ce qui concerne une prétendue position circulant sur les réseaux sociaux, attribuée au groupe de contact international autoproclamé, il est valide de conclure que cette instance, dont la formation a été annoncée pour apporter des contributions à la réalité politique vénézuélienne, a été inutile à un tel moment. On peut affirmer, dans le strict respect des faits, que le groupe susmentionné est mort à la naissance. En ce sens, il convient de noter que dans les relations internationales, les morts-vivants n'ajoutent pas ou ne contribuent pas à de bonnes relations et à une approche positive des processus politiques et de leurs résolutions.

Le gouvernement bolivarien du Venezuela réaffirme que le Venezuela est un pays libre et indépendant qui n'accepte, ni n'acceptera, d'ingérence flagrante d'aucun gouvernement ou organisation internationale. En conséquence, pour la énième occasion, le Venezuela appelle sincèrement l'Union européenne, ses États membres et leurs institutions à retrouver la raison, à respecter le droit international, la souveraineté du peuple vénézuélien et à établir des relations constructives de coopération.


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