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Le banquier et ancien ministre Emmanuel Macron devenu le vote (in)utile de 2017 ?

Perspective communiste

C'est ce que semble indiquer les sondages et notamment celui réalisé par Harris Interactive pour France Télévisions. Emmanuel Macron, ancien banquier d'affaire de chez Rothschild et ancien ministre de l'économie de Manuel Valls semble être devenu le nouveau vote (in)utile de 2017

2017 n'aura pas lieu, du moins pas comme on s'y attendait.

Pourquoi utiliser ce sondage et pas un autre ?

L'enquête a été réalisée en ligne du 6 au 8 mars 2017 à partir de 4932 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus comprenant un échantillon de 4533 inscrits sur les listes électorales. Il ne s'agit pas là d'un sondage bidon à 1000 où 1500 personnes interrogées. La fiabilité de la tendance politique du moment est beaucoup plus forte (marque d'erreur de 1,6%).

Naturellement je reste opposé à ces enquêtes qui parasitent le débat politique en faveur des chouchous de la presse, tenue par des milliardaires.

Macron le nouveau vote (in)utile de 2017 ?

En seulement deux semaines, les intentions de vote en faveur d'Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle ont connu un bond de six points, selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions publié jeudi 9 mars. Si le scrutin avait lieu dimanche, l'ancien ministre de l'Economie obtiendrait 26% des voix, au coude-à-coude avec la candidate du Front national, Marine Le Pen, créditée de 25% des intentions de vote.

Le ralliement de Bayrou, des centristes, des sociaux-libéraux du PS et des affaires de François Fillon, bénéficie largement à Emmanuel Macron.

Malgré les affaires, François Fillon se maintient en troisième position, en recueillant 20% des intentions de vote (contre 21% le 23 février, et 19% le 9 février).

Le banquier et ancien ministre Emmanuel Macron devenu le vote (in)utile de 2017 ?
Atomisation de la gauche (Hamon et Mélenchon)

Il n'y a plus de dynamique du côté du candidat du Parti socialiste et de la France insoumise. L'électorat de gauche ne se retrouve pas das ces candidatures.

Benoît Hamon (13%) reste en tête des intentions de vote, mais les défections des caciques du PS risque de lui porter un rude coup électoral, sachant que les sondés en faveur du candidat socialiste sont d'une importante volatilité : près d’1 électeur sur 2 de Benoît Hamon (55%) déclarent, au moment de l’enquête, être "tout à fait sûrs de leur choix", 45% d'entres eux pourraient partir vers Macron.

Quant à Jean-Luc Mélenchon (12%), la dynamique, holographique, de la France insoumise est retombée. Pour se relancer, peut être qu'il devrait changer de stratégie et s'ouvrir à des forces politiques nouvelles (comme le PCF par exemple).

Il faut noter, que selon Harris Interactive, 63% des sondés en faveur de Jean-Luc Mélenchon sont convaincus de voter pour lui, il reste donc une base de 37% d'électeurs indécis qui peuvent partir ailleurs (Hamon ou Macron).

Pour voir l'enquête


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