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Le communiste Antonio Palumbo est élu maire de Favara en Sicile

Perspective communiste

Des élu.e.s communistes il n'en reste plus beaucoup en Italie. Et des maires, il y en a désormais deux : Michele Tripodi (Parti communiste italien) à Polistena en Calabre et Antonio Palumbo (Parti de la Refondation Communiste) à Favara en Sicile.

Article et traduction Nico Maury

Antonio Palumbo (Parti de la Refondation Communiste) est élu maire de Favara avec 64,76% des voix (8558 suffrages). Son rival Salvatore Montaperto (droite) a recueilli 35,24% des voix.

La participation était de 38,03%.

Lors du premier tour des élections municipales, Antonio Palumbo était arrivé en tête du 1er tour avec 37,34% des voix, devant Salvatore Montaperto (34,51%) et Giuseppe Infunra (droite) qui a recueilli 28,15% des voix.

La liste conduite par Antonio Palumbo rassemble le Parti de la Refondation Communiste, le Parti démocrate et divers groupes de gauche. Malgré cette belle victoire, Antonio Palumbo ne disposera pas de majorité au Conseil municipal, sa liste remporte seulement 3 des 23 sièges du conseil.

Déclaration du Parti de la Refondation Communiste :

Notre camarade Antonio Palumbo a été élu maire de la commune de Favara en Sicile. Il incarne la passion, l'engagement quotidien et la politique propre d'un camarade qui, avec notre cercle Peppino Pétrin, a toujours défendu les biens communs, les droits de toutes et tous, la légalité et les principes de la Constitution. À Antonio, merci de la part de toutes les camarades de la Refondation ".

Déclaration du Parti de la Refondation Communiste de Sicile :

Antonio Palumbo, dirigeant régional sicilien de la Refondation communiste, est le nouveau maire de Favara. Un maire ouvrier, issue du peuple, qui connait les problèmes quotidiens des gens ordinaires, qui a toujours pu lier les besoins et les droits avec leur projection institutionnelle.

Nous sommes fiers, nous l'embrassons avec les très bons camarades favarois qui l'ont soutenu avec conviction et sacrifice. Nous lui promettons d'être proches dans cette entreprise, dans la réalisation d'un projet d'autonomie construit par le bas, pour affirmer le bien commun, la citoyenneté qui ne veut pas se plier aux politiques libérales, à la mauvaise réputation, au clientélisme, à l'émigration, au désespoir. Pour nous, le PRC qui vient de terminer son congrès national, c'est un jour de joie, d'espoir, qui nous pousse à nous mettre sur le terrain avec le prolétariat pour un nouveau départ.


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