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Le conseiller municipal communiste Alain Pagano demandera le rétablissement de la campagne VIH à Angers

Perspective communiste

Le ministère de la Santé a lancé le 19 novembre une campagne d’affichage mettant notamment en scène des couples d’hommes s’enlaçant avec ce message : « Les situations varient. Les modes de protection aussi »

Dès lundi dernier , Christophe Béchu, avait demandé à la société JCDecaux de retirer 70 affiches près des écoles de la ville d’Angers. Ces visuels présentent des couples homosexuels qui s’enlacent à l’occasion d’une campagne de prévention anti-VIH.

La Ministre de la Santé avait souhaité saisir la Justice , le maire d’Angers, Christophe Béchu, dénonce dans une lettre à Marisol Touraine un « procès d’intention ». « Je trouve totalement inacceptable le procès d’intention qui nous est fait, et qui insinue que cette décision serait dictée par une quelconque homophobie », avait-il répondu . « La même campagne mettant en scène des couples hétérosexuels m’aurait conduit à formuler la même demande auprès de JCDecaux », l’afficheur des abribus de la Ville d’Angers.



Aujourd’hui jour de Conseil municipal à Angers et une semaine après la polémique, le conseiller muncipal d’opposition et communiste Alain Pagano demandera ce soir lors d’une question diverse le rétablissement de cette campagne à Angers. »Ma question, dont je demande qu’elle soit mise aux voix est extrêmement simple : « Le Conseil municipal rétablit la campagne d’affiche de prévention du VIH qui a été suspendu par Mr le Maire ». J’ai souvenir que dans votre campagne électorale vous aviez dit et écrit « un maire ne devrait pas diviser ». Manifestement, avec votre décision, c’est le cas. Je vous demande donc, je demande à chaque conseiller de la majorité, de mettre en application cette promesse de campagne. C’est de notre responsabilité collective. » précise t-il.

Un conseil municipal qui s’annonce houleux.

Angers Info

Censure des affiches anti VIH :Des regrets hypocrites !

J’ai demandé au Conseil municipal du lundi 28 novembre d’adopter cette délibération : "Le Conseil municipal rétablit la campagne d'affiche de prévention du VIH qui a été suspendu par Mr le Maire".

Sous des arguties juridico-administratives brumeuses, le Maire a refusé de la soumettre au vote, bafouant le droit d’un conseiller municipal à exercer librement ces fonctions, bafouant la loi.

Cela permet de relativiser les « regrets » du Maire mentionnés dans la presse de ce jour.

En effet, sans surenchère aucune, je demandais, par cette délibération une réparation, une réhabilitation pour tous les Angevins qui se sont sentis blessés par l’attitude de censeur du Maire, et la mise à l’index d’une partie des Angevins.

Je constate qu’au-delà du verbal, il n’y a pas d’excuses réelles en actes. Occasion ratée de se réconcilier avec les Angevins.


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