Le droit de grève dans le viseur de l'UMP-MEDEF
Nicolas Maury
Droit d’accueil incompressible et préavis individuel de 48 heures minimum : les grèves ne seront plus ce qu’elles étaient dans l’éducation nationale
S’il est adopté en l’état, le nouveau texte consacre ainsi un droit d’accueil dans les écoles incompressible, y compris en temps de grève. Si celle-ci concerne moins d’un quart des enseignants, cet accueil est pris en charge par l’État, autrement dit les personnels de l’éducation. Si le mouvement atteint ou excède les 25 % de grévistes, le dispositif d’accueil doit alors être mis en oeuvre par la municipalité. Ce sont des personnels délégués par celle-ci qui assureront l’encadrement des enfants. Cela vaut tout autant pour les écoles publiques que privées. C’est l’État qui prendra en charge le financement de l’opération, à hauteur de 110 euros par jour.
Par ailleurs, les personnels de l’éducation seront désormais tenus de déposer un préavis de grève individuel auprès de leur hiérarchie 48 heures au moins avant la journée d’action. Enfin, tout mouvement devra être précédé d’un temps de dialogue social d’une durée minimale d’une semaine.
Par ailleurs, les personnels de l’éducation seront désormais tenus de déposer un préavis de grève individuel auprès de leur hiérarchie 48 heures au moins avant la journée d’action. Enfin, tout mouvement devra être précédé d’un temps de dialogue social d’une durée minimale d’une semaine.