Le gouvernement actuel n'est pas social-démocrate mais social libéral, et c'est une socialiste qui le dit !
Perspective communiste
Certes, elle est classée à la gauche du PS. Mais Marie-Noëlle Lienemann n'en reste pas moins socialiste. Tout comme le patron du gouvernement, Jean-Marc Ayrault. Interrogée ce mardi 7 mai sur LCI, la sénatrice de Paris a, à nouveau, demandé au gouvernement de réorienter sa politique
Et lorsque lui est posée la question "c'est un gouvernement social-démocrate ?" Marie-Noëlle Lienemann répond du tac au tac. C'est non :
"Non. Je dirais plutôt social-libéral. Oui, carrément !Quand on nous dit qu'on va ouvrir le capital privé. Quand on nous dit qu'on donne des cadeaux aux entreprises..."
Marie-Noëlle Lienemann commence son explication en évoquant le crédit d'impôt compétitivité :
"Il n'y a pas un gouvernement social-démocrate qui aurait accepté qu'on mette 20 milliards sur la table des entreprises sans qu'il y ait en face des vraies contreparties au monde du travail."
Puis l'accord sur la sécurisation de l'emploi :
"Il n'y a pas un gouvernement social-démocrate qui accepterait qu'on remette en cause le code du travail avec simplement la moitié des organisations syndicales en pacte avec le patronat."
Marie-Noëlle Lienemann conclut :
"Ce n'est pas social-démocrate. Dans "social-démocrate", il y a "social". Or, aujourd'hui, on n'a pas suffisamment de signes de social."
"Non. Je dirais plutôt social-libéral. Oui, carrément !Quand on nous dit qu'on va ouvrir le capital privé. Quand on nous dit qu'on donne des cadeaux aux entreprises..."
Marie-Noëlle Lienemann commence son explication en évoquant le crédit d'impôt compétitivité :
"Il n'y a pas un gouvernement social-démocrate qui aurait accepté qu'on mette 20 milliards sur la table des entreprises sans qu'il y ait en face des vraies contreparties au monde du travail."
Puis l'accord sur la sécurisation de l'emploi :
"Il n'y a pas un gouvernement social-démocrate qui accepterait qu'on remette en cause le code du travail avec simplement la moitié des organisations syndicales en pacte avec le patronat."
Marie-Noëlle Lienemann conclut :
"Ce n'est pas social-démocrate. Dans "social-démocrate", il y a "social". Or, aujourd'hui, on n'a pas suffisamment de signes de social."
