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Le gouvernement d'Alexis Tsipras (SYRIZA-ANEL) s'attaque au droit de grève

Perspective communiste

Il n'y avait déjà plus grand chose à sauver dans ce gouvernement de "gôche" conduit par Alexis Tsipras. Avec l'application docile des mémorandum européens et cette attaque contre le droit de grève, la Grèce connait un nouvel épisode de trahison de la part de celui que nous soutenions aveuglement - article et traduction Nico Maury

Il aura suffit d'un amendement pour s'attaquer à la seule arme qu'il reste aux travailleuses et travailleurs grecs : le droit de grève.

Un amendement du gouvernement a été dépose pour "encadrer" le droit de grève et impose aux syndicats que 50% des ses membres soient en faveur de la grève pour que cette dernière puisse légalement être reconnue. Cette mesure constitue une attaque sans précédent du droit de grève en Grèce.

Hier, des manifestant.e.s soutenus par le Front Militant de Tous les Travailleurs (PAME) ont envahi le Ministère du Travail au centre d'Athènes, pour protester contre cette nouvelle attaque contre le monde ouvrier.

Le gouvernement de coalition SYRIZA-ANEL a été contraint, après la mobilisation militante du PAME et des syndicats, de retirer cet amendement honteux, cela quelques heures seulement après l'avoir déposé au parlement.

Le droit de grève n'est pas négociable, n'osez pas y toucher!

"Le droit de grève n'est pas négociable, n'osez pas y toucher!" tonne le Parti Communiste Grec (KKE) après cette tentative honteuse de s'attaquer à ce droit essentiel.

"Le gouvernement SYRIZA-ANEL a battu n'importe quel record d'impudence et de méchanceté politique en venant comme un voleur au Parlement déposer, dans une proposition de loi, un amendement pour s'attaquer à la plus grande conquête de la classe ouvrière, qui est le droit de grève".

"C'est un gouvernement impitoyable, qui ne sert que les intérêts des capitalistes, qui s'attaque maintenant au droit de grève. C'est pour cette raison que le gouvernement reçoit les félicitations de ses "partenaires" européens, parce qu'il est le destructeur des droits ouvriers. Le droit de grève a été conquis dans le sang et les sacrifices, il n'est pas négociable et quiconque ose y toucher sera confronté à la colère des travailleurs et au mouvement ouvrier."


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