Le leader de Catalunya en Comú démissionne de tous ses mandats
Perspective communiste
La formation pilotée par le duo Xavier Domènech et Ada Colau est en crise depuis 2017. La main-mise de Podemos et les mauvais résultats de décembre 2017 on conduit l'organisation de gauche radicale dans une impasse politique dans un pays polarisé. Hier, un nouveau rebondissement touche les communs avec la démission de Xavier Domènech, l'architecte de cette formation qui voulait incarner une alternative fédéraliste - article et traduction Nico Maury
Les "communs" catalans vivent une crise politique profonde depuis la fin 2017. Entre la reprise en main de Podem (branche catalane de Podemos) par un oukase de Pablo Iglesias, avec les mauvais résultats des élections de décembre 2017 (7,46 %) et la chute du nombre d'adhérent.e.s (9088 revendiqués et moins de 2200 inscrit.e.s), la formation pilotée par le duo Xavier Domènech et Ada Colau vient de vivre un nouveau rebondissement.
Xavier Domènech a annoncé hier sa démission de toutes ses fonctions politiques et de son mandat de député au parlement catalan. L'ex-leader des communs parle d'un "épuisement personnel et politique" sur fond de guerre interne pour le contrôle de l'organisation.
Il n'y a pas d'unité politique des communs, c'est un assemblage de groupes divers (EUiA, ICV, Podem ...). Certains secteurs estiment qu'il faut prendre ses distances avec le mouvement indépendantistes, et à l'image d'Ada Colau, proposer un projet fédéraliste en accord avec le PSOE, c'est le secteur majoritaire au sein de CeC. D'autres estiment qu'il faut tisser des liens avec la Gauche républicaine (ERC) et d'élargir le projet des communs aux forces indépendantistes de gauche (CUP, ERC ...), c'est ce que porte EUiA, et enfin des groupes anticapitalistes favorables (30% des voix) à l'idée de république catalane.
Xavier Domènech a annoncé hier sa démission de toutes ses fonctions politiques et de son mandat de député au parlement catalan. L'ex-leader des communs parle d'un "épuisement personnel et politique" sur fond de guerre interne pour le contrôle de l'organisation.
Il n'y a pas d'unité politique des communs, c'est un assemblage de groupes divers (EUiA, ICV, Podem ...). Certains secteurs estiment qu'il faut prendre ses distances avec le mouvement indépendantistes, et à l'image d'Ada Colau, proposer un projet fédéraliste en accord avec le PSOE, c'est le secteur majoritaire au sein de CeC. D'autres estiment qu'il faut tisser des liens avec la Gauche républicaine (ERC) et d'élargir le projet des communs aux forces indépendantistes de gauche (CUP, ERC ...), c'est ce que porte EUiA, et enfin des groupes anticapitalistes favorables (30% des voix) à l'idée de république catalane.